
Malgré la hausse des prix et le risque de relèvement des taux, à Wall Street l'indice S&P 500 a enregistré 65 séances de plus haut historique depuis le début de l'année, se rapprochant du sommet de 1995 (77 séances). (© AFP)
L’activité économique continue d’être stimulée outre-Atlantique, mais le spectre de l’inflation rôde.
Buy high, sell higher, dit le proverbe. En d’autres termes, achetez cher et revendez encore plus cher. À la Bourse de New York, les investisseurs l’ont suivi à la lettre et ne peuvent que s’en féliciter.
Quel que soit le baromètre utilisé – Dow Jones, Nasdaq Composite ou Standard & Poor’s 500 – Wall Street signe chaque semaine de nouveaux records, après un parcours déjà époustouflant : 29% en un an, 42% en trois ans, 100% en cinq ans, 202% en dix ans.
Bonnes nouvelles en cascadeLes bonnes nouvelles, il est vrai, se sont succédé en nombre. Les États-Unis ont d’abord connu en octobre un rebond heureux du marché du travail, avec 531.000 emplois créés, ramenant le taux de chômage à 4,6%. Ce qui n’a pas manqué d’enchanter le président Joe Biden : «Plus de 5,6 millions d’emplois créés. Moins de 5% de chômage. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport à mon entrée en fonction et un signe que nous sommes sur la bonne voie.»
Dans la foulée, le Congrès américain a adopté le plan massif d’investissements dans les infrastructures, voulu par le locataire de la Maison-Blanche. Un budget de 1 200 milliards de dollars, l’équivalent du produit intérieur brut de l’Espagne, destiné à moderniser routes, ponts et aéroports, voire l’Internet à haut débit, et qui va irriguer pendant huit ans toute l’économie américaine
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