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Echec de la motion de censure "spontanée" du PS contre François Bayrou
information fournie par Reuters 19/02/2025 à 23:58

Echec de la motion de censure "spontanée" du PS contre François Bayrou

Echec de la motion de censure "spontanée" du PS contre François Bayrou

François Bayrou a échappé mercredi à une motion de censure déposée par le Parti socialiste (PS) qui entendait notamment protester contre les propos du Premier ministre sur un "sentiment de submersion" migratoire en France, empruntés selon lui à l'extrême-droite.

La motion a été votée par 181 députés alors que 289 voix étaient nécessaires à son adoption.

C'est la sixième motion de censure à laquelle réchappe François Bayrou depuis son arrivée à la tête du gouvernement il y a deux mois. Une première avait échoué le 16 janvier, deux jours après la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Quatre autres ont été examinées dans le cadre de l'examen au Parlement du projet de loi de finances pour 2025 (PLF) et celui du financement de la Sécurité sociale (PLFSS) - sans succès.

La motion de censure du PS dite "spontanée", sans lien avec un texte de loi et déposée dans le cadre de l'article 49.2 de la Constitution, avait peu de chances d'aboutir alors que le Rassemblement national, troisième force politique à l'Assemblée nationale, avait prévenu qu'il ne censurerait pas l'exécutif.

Les socialistes, qui ont choisi de ne pas voter les précédentes motions de censure déposées par la France insoumise (LFI), avaient décidé de protester via cette motion de censure sur la politique du gouvernement, notamment en matière d'immigration.

"On ne saurait accepter que l'extrême droite inspire les lois ou pire encore les dicte", était-il indiqué dans le texte de la motion.

Celle-ci mentionnait aussi l'affaire Notre-Dame-de-Bétharram dans laquelle est empêtré François Bayrou depuis plusieurs jours.

Le chef du gouvernement est accusé par l'opposition de gauche d'avoir menti en disant avoir ignoré dans les années 1990 des cas de maltraitance dans cet établissement scolaire privé proche de Pau, ville dont il est maire.

François Bayrou, qui a reçu samedi un collectif des victimes de violences et agressions sexuelles au sein de l'établissement, répète n'avoir rien à se reprocher.

(Rédigé par Blandine Hénault)

1 commentaire

  • 20 février 02:28

    Echec des socialistes, tant mieux !!!!


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