"Je pense qu'il y a de fortes chances qu'entre deux grands pays amis, nous puissions conclure un véritable accord commercial dans lequel les droits de douane ne seraient pas nécessaires", a tranché Donald Trump.

Keir Starmer et Donald Trump à Washington, aux États-Unis, le 27 février 2025. ( POOL / CARL COURT )
"Il a mérité son salaire". Donald Trump a brocardé le Premier ministre britannique, Keir Starmer, jeudi 27 février, à l'issue d'un entretien entre les deux hommes. Le président américain a estimé que le Royaume-Uni pourrait s'épargner des droits de douanes en concluant un "très bon accord commercial" avec les États-Unis.
Depuis son investiture, Donald Trump a annoncé un tombereau de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux États-Unis , en dénonçant l'"injustice" des relations commerciales entre la première puissance mondiale et le reste du monde, alors que le pays importe plus qu'il n'exporte.
À l'issue d'un entretien avec le Premier ministre travailliste Keir Starmer à la Maison Blanche, Donald Trump a été interrogé pour savoir si Keir Starmer avait réussi à le convaincre d'épargner les exportations britanniques.
"Il a essayé ! (...) Il a travaillé dur" , a répondu le président américain, déclenchant des rires y compris chez le Premier ministre. "Il a mérité son salaire", a-t-il ajouté, se disant "réceptif" à ces efforts.
"Un très bon accord commercial", "plutôt rapidement"
"Je pense qu'il y a de fortes chances qu'entre deux grands pays amis, nous puissions conclure un véritable accord commercial dans lequel les droits de douane ne seraient pas nécessaires", a-t-il poursuivi.
"Nous allons aboutir à un très bon accord commercial pour nos deux pays", avait-il affirmé quelques minutes avant, estimant que cela pourrait intervenir "plutôt rapidement".
"Notre relation commerciale n'est pas seulement forte, elle est aussi juste, équilibrée et réciproque ", a déclaré de son côté Keir Starmer.
Le gouvernement travailliste, aux affaires depuis juillet, tente de nouer de bonnes relations avec l'équipe de Donald Trump, en dépit de nombreuses divergences. Londres espère éviter le sort réservé à d'autres partenaires économiques majeurs des États-Unis, y compris l'Union européenne (UE) dont le Royaume-Uni est sorti il y a cinq ans.
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