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Droits de douane: la CPME redoute un "enchaînement" de hausses réciproques
information fournie par Boursorama avec AFP 02/04/2025 à 10:54

Le président de la CPME Amir Reza-Tofighi a dit mercredi redouter un "enchaînement" de hausses réciproques de droits de douane néfaste à l'économie, tout en espérant que l'Union européenne (UE) soit "forte dans la négociation".

( AFP / CLEMENT MAHOUDEAU )

( AFP / CLEMENT MAHOUDEAU )

Alors que la planète économique est suspendue à l'annonce mercredi soir par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane, M. Reza-Tofighi a reconnu être "inquiet" sur la radio Franceinfo.

"On est inquiets, parce que les droits de douane, c'est un peu comme la machine à taxe qu'on a en France: une fois qu'on commence, on ne sait jamais quand ça s'arrête, l'UE va devoir répliquer et il va y avoir un enchaînement", aux dépens "des consommateurs, puisque les prix vont augmenter, et des entreprises, qui vont devoir soit perdre des marchés, soit prendre sur leurs marges", a expliqué le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

M. Reza-Tofighi a critiqué la première réponse faite par l'UE, à partir d'une liste de produits "d'il y a cinq ans, plus du tout à jour". Cela a donné l'impression, selon lui, que "face aux États-Unis qui peuvent prendre des décisions rapidement, l'UE, elle n'est pas capable d'agir rapidement".

"Il faut être dans une logique de négociation" avec M. Trump, "mais être fort", a-t-il préconisé. "Il faut voir ce qui peut faire mal" aux Etats-Unis, "et décider d'une façon stratégique" de droits de douane réciproques, a-t-il développé.

Le président de la CPME s'est dit favorable à ce que les secteurs les plus touchés "soient protégés, par des subventions, des aides" publiques.

Interrogé par ailleurs sur le jugement rendant immédiatement Marine Le Pen inéligible pour cinq ans, M. Reza-Tofighi a dit "s'inquiéter beaucoup" des menaces de censure du gouvernement qui pourraient suivre.

"Moi, je veux juste qu'on ne mélange pas notre économie, nos entreprises et un sujet qui est judiciaire": "on a bien vu les conséquences de la censure du précédent gouvernement, a-t-il rappelé, cela a été très dur pour notre économie, pour les entreprises".

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