En février, un élu républicain du Congrès de l'Oklahoma a introduit un projet de loi qui donnerait à certains délinquants sexuels le choix de la castration chimique. En cas de récidive cependant, le traitement inhibateur de libido sera obligatoire, à moins que le tribunal ne le juge inefficace. La Californie a été le pionnier dans ce domaine. En 1996, l'État a voté une loi permettant à un juge de demander qu'une personne condamnée pour pédophilie reçoive des injections régulières comme condition à une remise en liberté.
En fait l'expression « castration chimique » s'avère trompeuse car il s'agit d'une prise de médicaments, sans intervention chirurgicale, dont l'effet est réversible. Quand les injections s'arrêtent, le taux de testostérone remonte. Les médecins lui préfèrent « camisole chimique ». En France, après le meurtre d'Angélique, 13 ans, par un violeur récidiviste, Laurent Wauquiez, président des Républicains, a démandé la castration chimique des « prédateurs sexuels ». Aujourd'hui, un juge peut ordonner à une personne condamnée pour agression sexuelle une injonction de soins, mais la nature du traitement est décidée par le condamné en accord avec un médecin.
Peu après la Californie, six autres États américains ? Géorgie, Floride, Louisiane, Montana, Oregon et Wisconsin ? ont suivi avec le même type de loi. Au Texas, un délinquant sexuel récidiviste peut choisir la...
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