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Carburants : la remise à la pompe de 30 centimes prolongée "jusqu'à mi-novembre", selon Elisabeth Borne
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/10/2022 à 09:01

La Première ministre Elisabeth Borne, sur TF1 dimanche 16 octobre. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

La Première ministre Elisabeth Borne, sur TF1 dimanche 16 octobre. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

"Nous allons prolonger cette remise sur les carburants jusqu'à mi-novembre", a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne sur le plateau de TF1 dimanche 16 octobre.

Un coup de pouce en pleine crise des carburants. La Première ministre Elisabeth Borne était sur le plateau du JT de TF1 dimanche 16 octobre, elle a annoncé la prolongation de la ristourne de 30 centimes à la pompe de l'Etat "jusqu'à mi-novembre", en assurant que Total allait "également" prolonger sa remise de 20 centimes.

"Nous allons prolonger cette remise sur les carburants jusqu'à mi-novembre et j'ai eu le PDG de Total cet après-midi qui va également prolonger sa ristourne", a-t-elle annoncé. La ristourne financée par l'Etat devait baisser à 10 centimes à partir du 1er novembre.

Grève reconduite ce lundi

Ce lundi, la grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite sur cinq sites, selon le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini, dont le syndicat n'a pas signé l'accord sur les salaires conclu entre la direction et deux syndicats majoritaires.

"La grève est reconduite (sur les sites de) Normandie (raffinerie et dépôt, NDLR), à Donges (raffinerie et dépôt), La Mède (bioraffinerie et dépôt), Feyzin (dépôt, la raffinerie étant à l'arrêt pour raison technique) et à Flandres (dépôt), malgré les réquisitions", a indiqué Eric Sellini, portant le total des sites en grève à trois raffineries (sur sept) et cinq gros dépôts (sur environ 200). Un accord sur des augmentations salariales avait été conclu dans la nuit de jeudi à vendredi avec deux syndicats majoritaires de TotalEnergies, la CFDT et la CFE-CGC.

"La direction a déjà largement communiqué sur l'accord, elle ne semble pas prête à revenir à la table des négociations", a dit lundi à l'AFP Eric Sellini, dont le syndicat compte poursuivre le mouvement jusqu'à mardi, journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle à laquelle ont aussi appelé FO, Solidaires et la FSU.

Borne menace de nouvelles "réquisitions"

L'accord signé la semaine dernière par les syndicats majoritaires chez TotalEnergies prévoit une "enveloppe" globale de hausse des salaires de 7%, dont 5% d'augmentation pour les ouvriers et techniciens et 3,5 % pour les cadres, plus une part individuelle qui pourra différer selon les personnes. Il prévoit en outre une prime d'un mois de salaire, avec un plancher de 3.000 euros et un plafond de 6.000 euros. La CGT continue elle à réclamer 10% de hausse, correspondant à "l'inflation plus le partage" des bénéfices engrangés par l'entreprise pétrolière, à savoir 5,7 milliards de dollars pour le seul deuxième trimestre (5,8 milliards d'euros).

Face aux blocages qui perdurent après bientôt trois semaines de grève, la Première ministre Elisabeth Borne a brandi dimanche la menace de nouvelles "réquisitions" de salariés en cas de "situations très tendues". Sur TF1, elle a haussé le ton en demandant aux salariés grévistes de TotalEnergies "de respecter l’accord majoritaire et de ne pas bloquer le pays avec toutes les difficultés que cela crée".

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2 commentaires

  • 17 octobre 09:25

    Pour info: le super coute ce matin à Frankfurt/Main 2,11 EUR/litre


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