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Bruxelles soutient la candidature de l'Ukraine et de la Moldavie à l'Union européenne
information fournie par Reuters 17/06/2022 à 14:29

BRUXELLES SOUTIENT LA CANDIDATURE DE L'UKRAINE ET DE LA MOLDAVIE À L'UNION EUROPEENNE

BRUXELLES SOUTIENT LA CANDIDATURE DE L'UKRAINE ET DE LA MOLDAVIE À L'UNION EUROPEENNE

par Robin Emmott

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a recommandé vendredi que l'Ukraine se voit accorder le statut de candidat pour l'Union européenne, une étape majeure pour l'ancienne république soviétique en pleine guerre contre la Russie, en vue du développement de son économie.

"La Commission recommande [...] que l'Ukraine reçoive le statut de candidat", a déclaré lors d'une conférence de presse la présidente de l'institution, Ursula von der Leyen, vêtue aux couleurs nationales du pays avec une veste jaune et une chemise bleue.

"L'Ukraine a clairement démontré les aspirations du pays et sa détermination à se conformer aux valeurs et aux normes européennes", a-t-elle ajouté.

Le président ukrainien, Volodimir Zelensky, n'a pas tardé à réagir en faisant part sur Twitter de la "reconnaissance" de son pays après cette décision "historique", "la première étape sur le chemin de l'adhésion à l'UE, qui va certainement rapprocher (l'Ukraine) de la victoire".

La Commission s'est également dite favorable à accorder à la Moldavie un statut de candidat mais n'a pas donné suite à la demande de la Géorgie, qui doit d'abord remplir davantage de conditions.

Ces deux anciens Etats soviétiques ont déposé leur candidatures quelques jours après le début de la guerre en Ukraine alors qu'ils sont également confrontés à des mouvements séparatistes dans des régions prorusses.

Alors que certains pays de l'UE, dont les Pays-Bas et le Danemark, ne sont pas favorables à la candidature de nouveaux pays, Volodimir Zelensky a obtenu jeudi le soutien de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et de la Roumanie.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE devront se prononcer sur la décision de l'exécutif européen lors d'un sommet prévu les 23 et 24 juin à Bruxelles.

L'Ukraine espère intégrer le bloc depuis 2014, année du renversement par la rue du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

Toutefois, le chemin vers l'adhésion devrait durer plusieurs années et nécessiter des réformes profondes pour lutter contre la corruption endémique qui gangrène l'Ukraine.

Selon l'ONG Transparency International, l'Ukraine est considérée comme l'un des pays les plus corrompus au monde, classé 122e sur 180.

Le sommet européen de la semaine prochaine devrait remettre en exergue l'incapacité des Vingt-Sept à s'accorder sur le sort d'autres pays désireux de rejoindre l'UE - Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie et Turquie, cette dernière étant officiellement candidate depuis 1999.

Si l'Ukraine est admise dans le plus grand bloc commercial mondial, elle en sera le plus grand pays en termes de superficie et le cinquième plus peuplé.

Une perspective rejetée par la Russie, qui pourrait percevoir le geste politique de Bruxelles comme une nouvelle ingérence de l'Occident dans sa zone d'influence.

(Reportage de Robin Emmott, version française Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

12 commentaires

  • 17 juin 17:46

    Cruella vent de mulet , va adopter les Ukrainiens .. elle confond avec les dalmatiens ... ils viennent plutôt de Croatie !!C est à l est , mais plus proche de nous ...


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