Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

"Bonus souveraineté", appels d'offres, marchés publics... Plus de 300 acteurs du secteur numérique appellent l'État à prendre des mesures concrètes
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/05/2025 à 09:28

Leur manifeste appelle à "mettre en place une véritable indépendance technologique, soutenue par des actions ambitieuses et coordonnées à l'échelle européenne".

( AFP / NICOLAS TUCAT )

( AFP / NICOLAS TUCAT )

Dans un contexte de "guerre froide technologique mondiale" et de tensions géopolitiques grandissantes, la France et l'Europe doivent rapidement renforcer leur souveraineté numérique en prenant des mesures concrètes, demandent plus de 300 entreprises et administrations dans un manifeste diffusé mercredi 21 mai.

Ce document, élaboré à la suite du sommet sur la souveraineté numérique organisé à Bercy en janvier, dresse un état des lieux des enjeux et détaille une série de recommandations. Il affiche son objectif de " mettre en place une véritable indépendance technologique , soutenue par des actions ambitieuses et coordonnées à l'échelle européenne".

Parmi celles-ci figure la création d'un "Small Business Act" européen, sur le modèle de celui existant aux États-Unis et qui consiste à réserver un pourcentage significatif des marchés publics aux PME et start-up technologiques européennes . Une autre recommandation porte sur la mise en place en France d'un "bonus souveraineté", inspiré du bonus écologique, "pour offrir une réduction directe du prix d'achat des solutions technologiques souveraines", accompagné de réductions de charges significatives pour les entreprises qui les adoptent.

"Dépendance à des solutions non européennes"

Le manifeste, soutenu notamment par France 2030, Station F, la pépite frnaçaise de l'IA Mistral, Orange, Chanel, BPCE ou encore les ministères de la Culture et de l'Économie, propose aussi la mise en place d' une plateforme centralisée d'appels d'offres incluant les commandes publiques, ainsi que les besoins du secteur privé.

"Les start-up manquent de visibilité quant aux besoins technologiques des grands groupes, ce qui entretient la dépendance à des solutions non européennes", a souligné auprès de l' AFP Christophe Grosbost, directeur de la stratégie de l'IMA (Innovation Makers Alliance), consortium des directions technologiques de grands groupes, dont la majorité du CAC 40, ETI et administrations françaises, à l'initiative de cette action.

"Avec l'arrivée de Donald Trump et cette espèce de guerre froide technologique mondiale dont on a vu les prémices" , le sujet de la souveraineté numérique "est revenu sur le devant de la scène comme jamais", a-t-il ajouté.

1 commentaire

  • 09:49

    Des « patrons » qui veulent être biberonné à la dépense étatiste. Ça laisse rêveur ! (Même si sur le fond, plus d’indépendance technologique et sur tout les domaines d’ailleurs pour la France serait une bonne chose).


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi