Le leader français de la volaille LDC (Le Gaulois, Maître Coq, Loué) a vu son bénéfice reculer de de 20% lors de l'exercice 2024-2025, après avoir fortement profité de l'inflation l'année précédente, selon un communiqué diffusé mercredi.

( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )
Le groupe, aussi présent au rayon traiteur avec la marque Marie, a dégagé un bénéfice net de 243,6 millions d'euros sur la période. Lors de l'exercice précédent, en 2023-2024, le bénéfice s'était envolé de 35,5%, à 304,4 milliards d'euros.
Dans le même temps, sa marge opérationnelle courante — un indicateur de performance et de rentabilité — est descendue à 5% du chiffre d'affaires, après avoir grimpé à 6% en 2023-2024.
"Après une année exceptionnelle, cette évolution parfaitement en ligne avec les anticipations du groupe s'explique par un effet prix défavorable notamment sur les spécialités et sur les co-produits d'abattage", indique le groupe dans un communiqué, faisant également état d'une "hausse des charges opérationnelles et en particulier de la masse salariale à l'international".
LDC indique confirmer ses objectifs fixés dans son "plan stratégique 2026-2027", estimant pouvoir les atteindre avec un an d'avance.
En France "la bonne tenue du mix-produits et la performance de l'activité œufs ont permis de limiter le repli des résultats de la période", détaille le groupe.
En effet, les ventes d'oeufs ont évolué, "portées par la consommation" et "un positionnement prix attractif", atteignant un chiffre d'affaires de 309,3 millions d'euros sur la période, indique-t-il.
En avril, LDC avait annoncé une légère hausse de 2% de ses ventes annuelles, à 6,32 milliards d'euros, lors de son exercice 2024-2025, grâce à des acquisitions et une hausse des volumes.
A taux de change et périmètre constants, c'est-à-dire en excluant notamment l'effet des acquisitions, le chiffre d'affaires est en légère baisse de 1,6%.
L'activité volailles France, qui représente près de 70% des ventes du groupe, a baissé de 1,1% en valeur, à 4,40 milliards d'euros, mais a augmenté de 3,2% en volume.
LDC a bénéficié de l'attrait des Français pour la volaille, devenue pour la première fois en 2024 la viande la plus consommée dans le pays par habitant, devant le porc, selon l'interprofession (Anvol).
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