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Barnier annonce des mesures pour les agriculteurs dans un budget "contraint"
information fournie par Reuters 04/10/2024 à 15:45

Le Premier ministre Barnier prononce son discours de politique générale devant le Parlement à Paris

Le Premier ministre Barnier prononce son discours de politique générale devant le Parlement à Paris

Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé vendredi une série de mesures pour les agriculteurs dans un contexte de crise agricole qui se heurte à la dégradation des finances publiques.

Un mois après sa prise de fonction, le chef du gouvernement s'est rendu au Sommet de l'Elevage, à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) alors que la colère paysanne, qui avait donné lieu à d'importantes manifestations en France et en Europe en début d'année, continue de couver.

"Il y a eu des mouvements, de la protestation, des colères, des souffrances qui ont été exprimés par le monde agricole en début d'année, je ne les ai pas oubliés", a déclaré à la presse Michel Barnier.

"Nous allons prendre en compte les engagements qui ont été pris et les avancées qui ont été produites" lors des discussions menées alors entre le gouvernement et les représentants du monde agricole, a-t-il ajouté.

Michel Barnier a toutefois reconnu que les mesures pour le monde agricole prenaient place dans un budget "contraint".

Interrogé pour savoir si les agriculteurs devaient s'attendre à ce que les mesures promises soient revues à la baisse, le Premier ministre a indiqué: "Nous avons trouvé beaucoup d'engagements, beaucoup de promesses, moins d'argent (...) Le budget va être très contraint parce que nous sommes dans une situation financière extrêmement grave".

Michel Barnier a indiqué que la loi d'orientation agricole, adoptée fin mai par les députés mais dont l'examen au Sénat avait été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale, serait réinscrite "à l'ordre du jour du mois de janvier" des sénateurs.

Le Premier ministre a aussi annoncé une enveloppe de 75 millions d'euros "immédiament disponible" pour la filière ovine confrontée à une épidémie de fièvre catarrhale et la mise en oeuvre d'un programme de prêt à taux garanti par l'Etat pour les exploitations agricoles en grave difficultés.

(Rédigé par Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)

6 commentaires

  • 04 octobre 18:23

    rassurez vous les agriculteurs n'ont pas faim


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