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Assemblée nationale : une dissolution "ni souhaitable, ni possible à ce stade" selon Renaissance
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/11/2022 à 14:41

"Les débats finalement avancent correctement au Parlement", estime le parti d'Emmanuel Macron.

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Si le parti de la majorité est "prêt" à se lancer dans une campagne législative si nécessaire, il estime qu'une dissolution de l'Assemblée nationale, où le gouvernement ne dispose que d'une majorité relative, n'était "ni souhaitable ni possible à ce stade".

"Nous avons dit que nous étions prêts en cas de dissolution, mais elle n'est ni souhaitable, ni possible à ce stade tant les débats finalement avancent correctement au Parlement", a affirmé le porte-parole de la formation présidentielle, Loïc Signor, lors d'un point presse.

La Première ministre Élisabeth Borne, qui a participé pour la première fois lundi à un bureau exécutif de Renaissance, a "appelé à sortir des caricatures qui consisteraient à faire croire que la majorité parlementaire est enlisée dans une guerre de de tranchées. Ce n'est pas le cas. Des textes passent notamment au Sénat , on l'a vu avec les énergies renouvelables, ou la Lopmi (loi sur la Sécurité intérieure, NDLR)", a relaté Loïc Signor.

La méthode Borne "validée"

"Cela valide même la méthode de la Première ministre" basée sur le dialogue et le compromis, a souligné le porte-parole.

À Matignon, on indique que la Première ministre a rappelé devant le bureau exécutif, auxquels participaient plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Olivier Dussopt (Travail), que l'usage du 49.3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure, et a été utilisé pour les textes budgétaires, devait "être l'ultime étape après des débats, et pas leur démarrage", soulignant que sa méthode avait "fonctionné" sur les textes concernant l'assurance chômage ou le pouvoir d'achat.

Elle a rappelé "son attachement au dépassement politique, et à sa méthode" et "souligné le rôle important des partis de la majorité qui (...) sont des moteurs de notre unité".

Élisabeth Borne a par ailleurs "estimé qu'il fallait se saisir du sujet du dividende salarié", qui fera l'objet d'une convention de Renaissance en 2023, "car il s'agit d'exigences politiques presque éthiques (...) de répondre à ce sujet du partage des richesses dans l'entreprise", a encore rapporté Loïc Signor.

7 commentaires

  • 08 novembre 16:15

    Tout à fait d'accord. Nos hommes politiques ont des défauts certes. Mais les extrêmes ont les idées courtes et apportent plus de questions que de réponses. Et diviser un pays déjà bien fragilisé avec des raisonnements simplistes, dangereux et (surtout) inapplicables ne ferait qu'accentuer les différences. De plus la gestion ne semble pas leur point fort.


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