Le service a vocation à devenir le premier point d'accès centralisé dédié aux victimes en cas de piratage informatique, de tentatives d'extorsion en ligne, de cyberharcèlement, ou de tout autre acte de cybermalveillance.

(illustration) ( AFP / ROBYN BECK )
Le site 17Cyber, un guichet unique accessible en ligne aux victimes de cybermalveillance, a été mis en ligne mardi 17 décembre. Il permet la mise en relation directe avec les forces de l'ordre, ont annoncé Cybermalveillance, la police et la gendarmerie.
"C'est une plateforme qui s'adresse à toutes les victimes", citoyens, administrations ou entreprises, a expliqué le préfet Louis Laugier, directeur général de la police nationale, lors de la présentation du dispositif.
Le site, accessible à l'adresse 17cyber.gouv.fr , a été développé par Cybermalveillance, un service de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques (Anssi), la police nationale et la gendarmerie nationale.
Avec un diagnostic en ligne personnalisé, Cyber17 guide les utilisateurs selon la situation rencontrée. La plateforme peut rediriger les utilisateurs vers des dispositifs déjà existants, tels que Pharos (contenus illicites en ligne), Perceval (usage frauduleux des cartes bancaires) et Thésée (escroqueries sur internet).
Policiers et gendarmes spécialement formés
Elle permet aussi une mise en contact avec des agents de police ou de gendarmerie, avec la possibilité de débuter une procédure judiciaire, et une mise en relation avec des prestataires privés répertoriés.
Des effectifs de policiers, ainsi que des gendarmes spécialement formés, seront mobilisables pour dialoguer en ligne avec les utilisateurs et disponibles 24h/24 et 7 jours sur 7.
Au total, 45 policiers et 39 gendarmes (puis 58 à partir de début 2025) seront concernés mais ne seront pas entièrement dédiés au 17Cyber. En 2023, près de 280.000 infractions liées au numérique ont été enregistrées par les forces de l'ordre, a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Le lancement de la plateforme intervient près de trois ans après l'annonce par le président de la République Emmanuel Macron de la mise en place d'un équivalent numérique de "l'appel 17".
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