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10%, c'est mieux que 31%" : le ministre suisse de l'économie veut voir "le verre à moitié plein" face au chaos des droits de douane
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/04/2025 à 15:03

La Suisse a fait le choix de ne pas imposer de mesures de rétorsions pour l'instant pour ne pas faire monter la pression avec les Etats-Unis, un marché clé pour ses exportations.

Guy Parmelin, le 3 avril 2025, à Berne ( AFP / FABRICE COFFRINI )

Guy Parmelin, le 3 avril 2025, à Berne ( AFP / FABRICE COFFRINI )

"Tout ce qui allège la facture est bon à prendre". En marge d'une conférence de presse à Berne, le ministre suisse de l'économie a dit vouloir voir le verre "à moitié plein" concernant la pause sur les droits de douane aux Etats-Unis qui offre un répit pour comprendre ce que veut l'administration de Donald Trump, même s'il reste inquiet du climat d'incertitude pour l'économie.

Les marchés boursiers ont rebondi jeudi après la volte-face du président Donald Trump qui a annoncé mercredi qu'il allait ramener provisoirement à 10% les droits de douane imposés à la plupart des pays, si ces derniers n'ont pas riposté, à l'exception notable de la Chine. "10%, c'est mieux que 31%", a relativisé Guy Parmelin. Au vu de son excédent commercial avec les Etats-Unis, la Suisse s'était vue infliger la semaine passée des droits de douane plus lourds que d'autres partenaires commerciaux, dont l'Union européenne pour qui la barre avait été fixée à 20%.

"Il faut voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide", a ainsi le ministre de l'économie, selon des propos rapportés par l'agence suisse ATS. Pour Guy Parmelin, cette suspension de 90 jours donnant à la Suisse le temps "d'approfondir le sujet et de comprendre ce que veulent les Etats-Unis".

Quelles négociations?

La Suisse a fait le choix de ne pas imposer de mesures de rétorsions pour l'instant pour ne pas faire monter la pression avec les Etats-Unis, un marché clé pour ses exportations.

Le ministre de l'économie et présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, doivent se rendre aux Etats-Unis fin avril pour les réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Guy Parmelin espère que ce déplacement fournira une occasion d'organiser des rencontres "au niveau ministériel" avec l'administration américaine. La présidente de la Confédération a eu un échange téléphonique mercredi avec Donald Trump. "Mais il n'y a pas encore de négociations", a indiqué le ministre de l'économie, d'après les propos rapportés par l'ATS.

3 commentaires

  • 10 avril 16:09

    Il faut aussi et surtout (!) regarder devant, 90 jours c'est court ! Et si ça repart pour un tour, à échéance, ça va sévèrement tanguer !


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