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Un label «sans pesticide» pour aiguiller les consommateurs
information fournie par Le Figaro 26/02/2019 à 15:25

Trois coopératives maraîchères s'associent pour proposer des tomates cultivées parfois hors sol mais sans pesticides. Moins contraignant que le bio, ce label veut créer «une troisième voie» en agriculture, entre le bio et le conventionnel.

En quête de produits sains et locaux, de plus en plus de Français interrogent les paysans sur leurs méthodes de production. Pour répondre à ces interrogations, trois coopératives maraîchères s'associent pour proposer un label commun de fruits et légumes garantis «sans pesticides».

Les coopératives Solarenn, Savéol et Prince de Bretagne ont ainsi annoncé depuis le salon de l'agriculture le respect d'un cahier des charges commun pour apposer ce label pour qualifier les fruits et légumes cultivés sans pesticides de synthèse. «Pour l'heure, le label ne concerne que les tomates mais d'autres produits cultivés sous abris, comme les concombres ou les fraises pourraient suivre», souligne Marc Kerangueven, président de Prince de Bretagne.

Des produits mieux valorisés

Jusqu'à présent, les trois organisations étaient individuellement engagées dans des démarches de limitation de l'utilisation de produits phytosanitaires, avec des cahiers des charges «assez proches». «Plutôt que d'avoir chacun une gamme de produits, on a décidé de créer l'alliance et un label unique, plus clair pour les consommateurs», précise Marc Kerangueven.

«Une fois la fleur sortie, l'utilisation de produits chimiques n'est plus permise, sinon la plante ne pourra pas être labellisée», indique le maraîcher breton. En revanche, avant d'être introduits sous les serres, les plants ont pu pousser à l'aide de produits phytosanitaires. Ainsi, ces produits n'auraient pas pu être labellisés Agriculture Biologique. D'autant qu'ils poussent hors sol, ce qui n'est pas permis par le cahier des charges du label AB où toutes les plantes qui doivent avoir un lien au sol. «Nous souhaitons développer une 3e voie en agriculture, entre le bio et le conventionnel», explique ainsi le producteur. «A moyen terme, 30% à 40% de nos productions devraient être vendues sous ce label», précise Pierre-Yves Jestin, président de Savéol.

Ces produits seront mieux valorisés que les légumes conventionnels. Les ventes de tomates de Savéol ont notamment été dopées par un engagement similaire, au point que la coopérative propose déjà 12 variétés différentes de tomates cultivées sans pesticides. Le nouveau logo de l'alliance devrait séduire les consommateurs.

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