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Les mauvais élèves du logement social épinglés par la Fondation Abbé Pierre
information fournie par Le Figaro 10/01/2018 à 18:22

La fondation Abbé Pierre a indiqué quelles sont les municipalités qui font le moins d'effort en matière de logements sociaux ( Crédits : Daniel von Appen )

La fondation Abbé Pierre a indiqué quelles sont les municipalités qui font le moins d'effort en matière de logements sociaux ( Crédits : Daniel von Appen )

Après un bilan en demi-teinte sur le respect des quotas de HLM dressé par les pouvoirs publics, la Fondation Abbé Pierre désigne à son tour les villes qui font le moins d'efforts pour améliorer le logement des plus démunis.

En novembre dernier, le ministre de la Cohésion des territoires avait déjà donné de la voix en estimant que la classe des municipalités était trop dissipée en matière de quotas de construction de logements sociaux. Sur les 1.161 communes concernées, plus de la moitié d'entre elles soit 649 sont restées en infraction sur la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU). C'est-à-dire que ces communes de plus de 50.000 habitants sont en dessous des objectifs fixés pour atteindre un quota de 25% de HLM dans leur parc de résidences principales d'ici 2025.

Pour y mettre de l'ordre, Jacques Mézard a menacé les communes concernées d'une très forte augmentation des amendes et c'est désormais à la Fondation Abbé Pierre de mettre ces mauvais élèves à l'index en leur distribuant ses bonnets d'âne. Dans la catégorie grande villes, 9 d'entre elles sont épinglées: Cannes (Alpes-Maritimes) qui ne réalise que 9 % de son programme, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) 15 %, Saint-Raphaël (Var) 16 %, Le Cannet (Alpes-Maritimes) 17 %, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) 24 %, Marignane (Bouches-du-Rhône) 26 %, Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) 34 %, Nice (Alpes-Maritimes) et Vincennes (Val-de-Marne) 36 %.

Une mention spéciale est accordée aux cancres multirécidivistes qui ont toujours été dans le rouge pour tous les bilans. C'est le cas d'une série de communes aisées situées en Ile-de-France ou en PACA comme Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Le Vésinet (Yvelines), Saint-Maur-des-Fossés et sa voisine, Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) déjà rappelée à l'ordre par le ministre de la Ville en 2016 ou encore Tourrettes-sur-Loup.

Ces villes où la part du logement social recule

Et puis il y a les faussement zélés, ceux qu'à l'école on appelait les fayots. Ils construisent des logements sociaux, mais uniquement dans sa version la plus haut de gamme, les logements intermédiaires inaccessibles aux plus faibles revenus. Dans ce groupe, la Fondation Abbé Pierre recense Soucieu-en-Jarrest (Rhône) ou encore Jouy-en-Josas et Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines).

Enfin, ceux qui font de l'obstruction pure et simple, en faisant reculer la part de leur parc social. Une «performance» rendue possible soit en construisant beaucoup de logements privés soit en démolissant des logements sociaux. Parmi les 16 communes concernées, on trouve Le Castellet (Var) qui n'a construit aucun HLM entre 2007 et 2015 contre 185 logements privés, Mimet (Bouches-du-Rhône), avec 5 logements sociaux contre 159 sur la même période ou encore Bures-sur-Yvette (Yvelines) avec 36 HLM contre 316 logements privés et Pélissanne (Bouches-du-Rhône) qui a bien bâti 118 logements sociaux, mais aussi 551 privés dans le même laps de temps.

8 commentaires

  • 10 janvier 20:25

    je comprends que c villes ne veulent pas de ça, si c pour avoir des cités que les forces de l'ordre ou pompiers (et bien autres) ne peuvent pas faire leurs boulots, mieux vos qu'ils payent une amende (c villes), bien mieux pour eux (rien que pour la sécurité)


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