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La démolition des restaurants de plage illégaux de Vallauris a bien démarré
information fournie par Le Figaro 02/02/2018 à 15:04

VIDÉO - L’État a entamé la destruction de ces bâtiments installés de façon illégale sur une plage publique des Alpes-Maritimes. Condamnés à les démolir eux-mêmes, les propriétaires avaient refusé d’obtempérer.

Les services de l’État ont commencé mercredi à démolir trois restaurants de plage de Golfe-Juan, installés de façon illégale depuis des années sur une plage publique de Vallauris (Alpes-Maritimes). Sous les palmiers de la plage publique du Soleil, dans un périmètre bouclé par la police, plusieurs bulldozers ont commencé à attaquer les bâtiments, dont certains avaient été construits il y a près d’un siècle.

Ces trois établissements avaient été condamnés à démolir eux-mêmes leur bâti par le tribunal administratif de Nice en octobre 2017, mais n’avaient pas obtempéré à la date limite du 11 janvier. L’État se substitue donc à eux, à leurs frais. 250.000 euros ont été provisionnés pour cette opération de démolition, que les anciens exploitants devront rembourser. Les trois établissements ont fait appel de la décision de la justice, un appel toujours en cours, mais non suspensif.

Les propriétaires de ces restaurants occupaient «sans droit ni titre le domaine public maritime» en violation du décret plage de 2006. Ce texte «impose à tout établissement de plage d’être démontable et démonté l’hiver et d’occuper au maximum 20% de la surface de la plage», a expliqué sur place Serge Castel, directeur départemental des territoires et de la mer.

De nouveaux restaurants de plage ouvriront

Deux premiers établissements, Vallauris Plage et Tetou, vont être détruits dans les quinze jours, tandis que pour la troisième, Nounou, les travaux ne pourront commencer que dans un mois en raison d’une opération de désamiantage. Dès que la commune de Vallauris, future concessionnaire des plages, aura passé des appels d’offres pour exploiter de nouveaux établissements, d’autres restaurants de plage pourront ouvrir, «cet été ou l’été prochain», avec des emplois qui seront ainsi préservés, ajoute Serge Castel. Les anciens propriétaires qui ont refusé de démolir ne pourront plus concourir.

«C’est toute une vie qui s’en va», se désole Gilles Esmiol, 75 ans, qui exploitait la plage Nounou depuis 1973 et employait jusqu’à 18 salariés l’été. Assis dans la salle de son restaurant, l’homme, bonnet noir vissé sur la tête et souffle court, explique avoir «refusé de démolir parce que tout ce qui a été fait ici l’a été bien avant le décret de 2006, la plage existe en dur depuis 1922 ou 1923».

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