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Des préservatifs masculins remboursés à 60% à partir de ce lundi
information fournie par Le Figaro 10/12/2018 à 10:55

À compter de ce lundi 10 décembre, les préservatifs masculins de la marque EDEN seront en partie remboursés par la Sécurité sociale.

C'est la première fois qu'un préservatif masculin est remboursé en France. À compter de ce lundi 10 décembre, les préservatifs de la marque EDEN fabriqués par le laboratoire Majorelle sont remboursés à hauteur de 60%. Il est donc possible de se les procurer en pharmacie, sur présentation d'une prescription d'un médecin ou d'une sage-femme. Ce remboursement intervient dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé 2018-2022 du gouvernement qui a pour objectif l'élimination des infections sexuellement transmissibles. Entre 2012 et 2016, les infections à Chlamydia et à gonocoque ont été multipliées par en trois en métropole et en Outre mer.

Des préservatifs plus abordables, des économies sur le long terme

Selon un sondage Elabe, 75% des jeunes de 15 à 24 ans déclarent qu'ils seraient prêts à utiliser davantage le préservatif masculin si celui-ci était remboursé. Ainsi, avec cette prise en charge, les préservatifs EDEN se montrent nettement plus abordables: 1,30 euro la boîte de 6 2,60 euros la boîte de douze et 5,20 euros pour celle de 24, soit un peu plus de 20 centimes l'unité. «C'est une chance en plus pour certains d'y accéder car acheter une boîte de préservatif, ça a un coût pour les adolescents», confirmait Agnès Buzyn, ministre de la Santé, lors de son annonce fin novembre. «Aujourd'hui, nous découvrons chaque année environ 6.000 nouveaux cas (de VIH) notamment chez les jeunes, autour de 800 à 1.000 nouveaux cas chez des gens de moins de 25 ans, qui utilisent souvent le préservatif pour leur premier rapport sexuel, mais pas dans les actes suivants», avait-elle ajouté.

Selon le laboratoire Majorelle, ce remboursement permettra de réaliser «d'importantes économies dans les prochaines années» en diminuant le nombre de transmission d'IST, dont le «coût actuel de prise en charge» s'élève à 2 milliards d'euros par an.

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