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De retour de l’hôpital, il retrouve sa maison dévastée par des squatteurs
information fournie par Le Figaro 27/02/2019 à 10:23

Une nouvelle illustration des méfaits de l'occupation illégale d'un logement en l'absence du propriétaire (Crédits: Congerdesign Pixabay)

Une nouvelle illustration des méfaits de l'occupation illégale d'un logement en l'absence du propriétaire (Crédits: Congerdesign Pixabay)

Après avoir été hospitalisé pendant deux semaines, un propriétaire a constaté l'occupation illégale de sa résidence principale. Les squatteurs, qui ont mis son logement sens dessus dessous, seront jugés début avril.

De retour d'un séjour de deux semaines à l'hôpital après avoir suivi un traitement lourd, quelle ne fut pas la surprise de ce propriétaire en rentrant chez lui. Il retrouve sa maison sens dessus dessous après avoir été squattée pendant plusieurs jours, raconte Le Parisien-Aujourd'hui-en-France. «Dès mon arrivée, j'ai remarqué que quelque chose clochait, explique le propriétaire. Il y avait des traces de pas sur mon portillon et la lumière était allumée dans la cuisine».

L'homme, qui habite Suresnes (92), décide alors d'alerter la police qui interpellera sur place deux suspects qui tentaient de quitter les lieux. Remis en liberté, ils sont convoqués le 4 avril devant le tribunal pour «vol avec escalade dans un local d'habitation en réunion», précise le parquet de Nanterre. Il s'agirait de «mineurs originaires d'Algérie ou du Maroc qui ne parlent pas un mot de français et qui sont arrivés ici sans proches ni familles», affirme le propriétaire qui pense qu'ils étaient «au moins trois ou quatre à occuper la maison».

À l'intérieur, c'est le grand foutoir. «Les tiroirs ont été retournés, les placards visés, les armoires pillées», précise le journal. Mais aucun objet de valeur n'aurait été dérobé, à la surprise du propriétaire. «Ils n'ont pas touché à l'argenterie». Les squatteurs auraient simplement été retrouvés en possession de...pin's recouverts de peintures dorées.

Cette affaire en rappelle d'autres encore plus pénibles pour les propriétaires concernés: les squatteurs n'ont pas pu être délogés car le délai de 48 heures a été dépassé. Dans ce cas-là, une décision de justice est indispensable pour procéder à l'expulsion des squatteurs. Le propriétaire n'est pas tenu de se faire justice lui-même. Si tel est le cas, l'occupant illégal peut porter plainte pour violation de domicile.

Face à ces aberrations, la loi logement a décidé de durcir quelque peu le ton contre les squatteurs. Désormais, ces derniers ne sont plus protégés par la trêve hivernale (du 1er novembre au 31 mars) pendant laquelle ils ne pouvaient pas être expulsés. En outre, la loi prévoit de supprimer le délai légal de deux mois dont bénéficient les squatteurs pour trouver un nouveau logement.

5 commentaires

  • 27 février 11:34

    M878 vous avez des infos sur l'origine des squatteurs ?


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