Contrats à la demande : 65 % des Français plébiscitent cette forme d'assurance

information fournie par Boursorama avec Newsgene •01/03/2019 à 12:31

(Pxhere)

Les modes de consommation des Français changent, en particulier chez les jeunes. Selon une récente étude, près de deux Français sur trois seraient prêts à utiliser des solutions d'assurance à la demande pour des besoins ponctuels.

Les Français seraient favorables à un nouveau type d'assurance « à la demande » afin de répondre à un besoin ponctuel. C'est ce qui ressort du sondage « Les Français et l'assurance de demain » * réalisé par le cabinet Mazars et OpinionWay et relayé par La Tribune . Selon cette étude, 65 % des Français aspirent à des solutions différentes, plus adaptées à leur rythme de vie et de consommation. L'objectif est de pouvoir solliciter les services d'un assureur pour un usage ponctuel, dans une durée limitée, avec des possibilités de résiliation facilitées.

Une attente forte des jeunes générations

L'attente est particulièrement forte chez les 25-34 ans, qui sont 73 % à plébisciter ce type de dispositif. « Cette génération [...] exprime à la fois des attentes traditionnelles, mais aussi un besoin d'innovations et de nouveaux services digitalisés » , analyse Vincent Morez, en charge du secteur assurance chez Mazars. Pour lui, « le secteur de l'assurance doit accélérer sa transformation et repenser totalement l'expérience client en alliant à la fois physique et digital ».

Pour répondre à ces nouveaux besoins, certains acteurs du secteur se sont déjà lancés dans l'assurance à la demande, à l'instar d'Altima, laboratoire d'innovation en assurances rattaché à la Maif. L'offre proposée par Altima permet d'assurer un bien pour une durée ponctuelle, le temps d'un voyage par exemple. Elle peut être souscrite en quelques clics et résiliée de la même manière, le tout directement sur smartphone.

Boom des Assurtech

Moonshot Internet développe elle aussi des contrats d'assurance à la demande, pensés sous la forme de services. Ces produits peuvent être souscrits lors d'un achat sur Internet, comme un voyage par exemple. La start-up vise 400 000 clients d'ici la fin de l'année 2019. Elle tente de se faire connaître au travers de partenariats avec les acteurs du e-commerce et de la grande distribution.

Si les start-up spécialisées dans l'Assurtech se multiplient, elles vont devoir jouer des coudes pour se faire connaître du grand public. L'étude rappelle en effet que seuls 12 % des Français ont déjà entendu parler des Assurtech et des Fintech. Et sur ces 12 %, seuls 4 % savent exactement de quoi il s'agit.

* Sondage réalisé en janvier 2019 auprès d'un échantillon de 1 042 personnes.