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Au Royaume-Uni, la naissance du «Royal baby» affole les parieurs
information fournie par Le Figaro 07/05/2019 à 11:54

Annoncée lundi, la naissance du fils du prince Harry et de son épouse, l’ancienne actrice Meghan Markle, a suscité un engouement massif de la part des parieurs. Des millions de livres sterling sont en jeu, en attendant que le nom du nouveau-né soit révélé.

C’est désormais une tradition: scrutée attentivement par les médias internationaux, la naissance du bébé du prince Harry et de sa femme, Meghan Markle, a attiré l’attention des amateurs de jeux. Friands d’incertitude, ces derniers ont multiplié les paris, ces dernières semaines, à mesure que la date fixée pour le terme de la grossesse approchait. Et tous les prétextes étaient bons pour gagner de l’argent: date précise de l’accouchement, identité des parrains, sexe, couleur des cheveux du bébé, poids, taille, couleur des yeux… et surtout son nom.

Diana, Alice, Victoria et Grace pour une fille, Albert, Alexander, Arthur et James pour un garçon: les bookmakers britanniques ont tenté de deviner, depuis des mois, comment le futur prince royal serait appelé. Selon certaines estimations reprises notamment par le magazine Forbes , les parieurs ont ainsi mis sur la table plus de 9 millions d’euros autour de l’arrivée du nouveau membre de la famille royale britannique. De plus, les courbes varient en fonction des événements. Par exemple, vendredi dernier, l’annulation d’un voyage prévu pour le prince Harry aux Pays-Bas a fait monter brusquement le nombre de paris. Plusieurs joueurs avaient en effet considéré que ce changement de plan signifiait que la naissance était imminente.

«Nous avons suspendu les paris sur le jour de la naissance du bébé de Harry et de Meghan après une augmentation considérable des paris (jeudi) soir, ce qui nous indique que quelqu’un sait quelque chose», annonçait le bookmaker Paddy Power en fin de semaine, quand plusieurs de ses concurrents, dont William Hill, estimaient que cette décision était prématurée.

Un intérêt qui ne faiblit pas pour la famille royale

Cet intérêt des joueurs n’est pas nouveau: chaque événement majeur entourant la famille royale britannique suscite le même engouement. Citant un expert de la compagnie William Hill Plc, le Globe and mail canadien explique ainsi que les paris portant sur le nom du prince George, en 2013, avaient atteint près de 8,5 millions de dollars. En 2018, la naissance du troisième enfant du prince William, Louis de Cambridge, en avril, ainsi que le mariage de son frère Henry (plus connu sous le nom de Harry), duc de Sussex, avec Meghan Markle, en mai, avaient entraîné une forte hausse des paris, qui avaient dépassé ce montant. «La plupart des gens pensent que c’est un jeu, mais c’est en réalité une affaire juteuse», explique l’expert interrogé par le quotidien canadien.

Pourtant, les bookies britanniques devront encore faire preuve de patience: devant les caméras, ce lundi, le prince Harry a laissé paraître sa joie mais a précisé que le couple réfléchissait «toujours à un prénom». Qui devrait donc être connu dans les prochaines heures.

La forte croissance des paris

Cette année, la naissance du bébé royal s’inscrit également dans un contexte favorable à la hausse des paris. D’abord, la famille royale britannique est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs années, et chaque événement - mariage, naissance - est désormais suivi dans le monde entier. Ensuite, le marché du pari s’étend de plus en plus, à la faveur, notamment, d’événements internationaux comme les coupes du monde de football ou les jeux olympiques. En France, en 2018, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) estime que 2,7 millions de personnes ont misé plus de 3,9 milliards d’euros, deux sommes en forte croissance sur un an, de 40% et 56% respectivement.

Le Royaume-Uni n’est pas en reste dans cette croissance: selon la Commission des jeux britannique, le rendement brut des jeux d’argent a fortement augmenté ces dernières années, passant de 8,36 milliards de livres sterling en 2008 à 14,4 milliards dix ans plus tard. Un tiers de ce total venait des paris à distance (casinos, poker et autres jeux en ligne), en forte hausse.

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