C'est un changement de pied qu'a opéré mardi Emmanuel Macron sur la réforme des retraites dont le projet de loi devrait être présenté à la fin de l'année ou au début 2020. Dans son interview post-G7 dans le journal télévisé de France 2, le président a critiqué l'instauration d'un âge pivot à 64 ans en deçà duquel serait appliquée une décote de 5 % par an sur les points dans le futur régime universel de retraites.Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, avait pourtant préconisé, dans son rapport dévoilé début juillet, l'instauration d'une telle borne d'âge à côté d'un âge minimal de départ qui reste fixé à 62 ans.Lire aussi Réforme des retraites : les annonces de Jean-Paul Delevoye« Je préfère qu'on trouve un accord sur la durée de cotisation », a expliqué le chef de l'État, afin que ceux qui ont commencé à travailler tôt puissent partir avant 64 ans en retraite. Dans la version du haut-commissaire, ce départ plus précoce aurait été rendu possible pour certains grâce à un dispositif spécifique pour les « carrières longues » et la transposition du décompte de la pénibilité des métiers déjà existant pour les salariés du privé.Lire aussi Réforme des retraites : cet âge d'équilibre programmé pour augmenterEn indiquant sa préférence pour une solution alternative moins favorable aux cadres, mais plus à ceux qui ont commencé à travailler tôt, le président...
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