Le salaire net de 1,5 million de salariés va-t-il baisser ? C'est en tout cas ce que peut laisser penser le discours de politique générale d'Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale mercredi. Le Premier ministre a annoncé vouloir s'attaquer aux niches sociales employeurs, « qui, en fait, réduisent les droits sociaux des salariés ».Dans son viseur, « la déduction forfaitaire spécifique » (DFS) dont bénéficient certaines professions (ouvriers du bâtiment, artistes, VRP ou encore les journalistes), ce qui coûte 1,5 milliard par an à la Sécurité sociale en manque à gagner, selon Les Échos. Pour ces professions, les employeurs sont en effet « autorisés à appliquer à la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale (employeurs et salariés) et des contributions d'assurance chômage et d'AGS une déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels », peut-on lire sur le site des Urssaf.Lire aussi Le nouveau « en même temps » d'Édouard Philippe« Initialement conçue pour couvrir des charges supplémentaires à caractère professionnel inhérentes à la fonction ou à l'emploi de certains salariés, la DFS remplit aujourd'hui un objectif, qui n'était pas initialement le sien, d'abaissement du coût du travail. Ce dispositif n'étant pas ouvert à l'ensemble des secteurs économiques confrontés à des enjeux de compétitivité, on peut toutefois considérer qu'il ne remplit pas un véritable objectif de modération du...
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