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Prix, surface, âge : à quoi ressemble la maison neuve aujourd’hui ?
information fournie par Le Figaro 14/02/2018 à 06:01

INFOGRAPHIE - Des prix en hausse, des surfaces en baisse ou encore des primo-accédants qui se font plus rares : telle est l'évolution du marché des maisons individuelles ces sept dernières années. Confirmation en chiffres.

Les professionnels de la maison individuelle sont inquiets: les ventes dans le secteur devraient reculer cette année entre 8% et 10%. Prix de vente des maisons et des terrains en hausse, surface en baisse: le pouvoir d'achat immobilier des Français est en berne. Et ce, malgré les taux d'intérêt qui restent bas. Confirmation en chiffres (voir notre infographie ci-dessous) .

• Âge moyen des acheteurs

L'âge moyen des acquéreurs de maisons neuves est passé de 39 à 45 ans depuis 2010, «preuve du problème de pouvoir d'achat des ménages», selon Les constructeurs et aménageurs de la Fédération française du Bâtiment (LCA-FFB). Le nombre de primo-accédants a lui aussi reculé passant de 70% à 50% en sept ans, une part variant selon la qualité des aides à l'accession. La suppression d'une aide destinée aux ménages modestes, l'APL Accession, décidée par le gouvernement et la diminution d'une autre, le PTZ, dans les villes moyennes et les zones rurales, devrait confirmer cette tendance.

• Part des constructions de maisons en zones peu denses et rurales (B2 et C)

LCA-FFB a noté un «glissement des zones». Alors qu'il y a quelques années, on ne construisait pas en zone A (zone dense), aujourd'hui, ce sont entre 30% et 35 % des ventes qui s'effectuent en zones A et B1 et moins en zone C, la «terre d'élection de la construction de maisons. C'est la confirmation que la demande se concentre autour des métropoles, ce qui impacte le prix».

• Prix de vente/surface moyens des maisons/terrains

En sept ans, le prix de vente moyen des maisons et des terrains s'est envolé, respectivement, de 26% et de près de 45%. Dans le même temps, leur surface moyenne a reculé respectivement de 5% et de plus de 18%. Comme pour les appartements, le constat est clair: le pouvoir d'achat immobilier des Français est en baisse. «Le prix du foncier en zone C n'a pas augmenté ces dernières années alors qu'il s'envole de plus de 100 % dans les zones tendues. Ce qui fait une moyenne de 45 % d'augmentation du foncier depuis 2010», explique Patrick Vandromme, président de LCA-FFB.

Et, selon les constructeurs et aménageurs, cette tendance devrait perdurer. «Depuis des dizaines d'années, nous répétons que la construction de maisons neuves artificialise les sols, ce qui limite la libéralisation de nouveaux fonciers», poursuit Patrick Vandromme. Et d'ajouter: «Le gouvernement souhaite créer un choc d'offre pour construire moins cher. Si on peut parvenir à faire baisser le coût de construction, on ne sait pas faire baisser le prix du foncier».

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