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Politique immobilière du gouvernement : le concert des oppositions commence à faire du bruit
information fournie par Primaliance 21/11/2017 à 10:25

les premières mesures en faveur du logement prises par le gouvernement sont très critiquées par les professionnels de l'immobilier. ( Crédits: Alexandre Prévot )

les premières mesures en faveur du logement prises par le gouvernement sont très critiquées par les professionnels de l'immobilier. ( Crédits: Alexandre Prévot )

Prises individuellement, les réactions des professionnels de l'immobilier aux premières mesures gouvernementales ne se font guère entendre. Mais quand elles sont synthétisées dans un même document,  elles font alors apparaître un mécontentement qui enfle.

« Le logement social va se mettre à l'arrêt ». C'est Alain Dinin, Président de Nexity qui le prédit. De son côté, Jean-François Buet, président de la FNAIM, met en garde le gouvernement contre « le danger de lʼarrogance », car c'est ce que lui inspire la politique du logement, dans les grandes premières lignes de ce qui a été présenté. Pour Philippe Taboret, DGA de CAFPI SA, la «stratégie logement du gouvernement est un pari perdu ». Selon l'économiste de l'OFCE, Pierre Madec, « la seule logique de cette réforme est budgétaire » . Pour son homologue Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris Ouest, le plan logement du gouvernement aurait dû être un choc dʼoffre, il se transforme en « choc sur lʼoffre » .

Selon l'universitaire, les mesures risquent de provoquer une perte de 50 000 à 60 000 mises en chantier dès 2020, dont 10 à 15 000 du fait de l'exclusion des zones C et B2 du dispositif Pinel, ce qui impacterait forcément les SCPI fiscales conçues à partir de cette incitation.  Quant à Patrick Vandromme, Président de LCA, et s'exprimant au nom de la Fédération du Bâtiment, il voit dans la suppression du Prêt à Taux Zéro hors des villes rien moins qu'une « catastrophe ».

Cette récollection de témoignages a été réalisée par le courtier CAFPI, pour la présentation de sa note de conjoncture. Elle traduit pour le moins une méfiance de la part des professionnels, même si, pour ces derniers, tout n'est pas négatif. Ainsi, de la part de ces mêmes personnes, la suppression progressive de la taxe d'habitation pour 80% des ménages est unanimement bien vue, De même, la prorogation du dispositif Pinel pour quatre ans est également appréciée, même si sa limitation aux zones A, A bis et B1 est regrettée. Mais ensuite, c'est d'un côté, la baisse des APL, et à l'opposé l'instauration de l'IFI qui déclenchent les fureurs. La première, parce qu'elle peut exclure de l'accession à la propriété des ménages aux revenus modestes ; la seconde,  parce qu'elle fait fi du rôle économique du propriétaire et de l'investisseur immobilier, qui n'est pas résumable à un simple rentier.

7 commentaires

  • 21 novembre 14:28

    tous ces logements neufs vendus à prix d'or ça fout les jetons! on se demande bien à qui ils seront revendus dans 20 ans , et à quel prix? je plains les proprios....


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