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Marchés : quels événements pourraient relancer une véritable dynamique haussière ?
information fournie par Boursorama 01/10/2015 à 12:22

Quatre événements pourraient permettre aux marchés financiers de retrouver une dynamique haussière après un T3 2015 compliqué, selon Alexandre Baradez.

Quatre événements pourraient permettre aux marchés financiers de retrouver une dynamique haussière après un T3 2015 compliqué, selon Alexandre Baradez.

Les marchés financiers ont été très agités au cours du troisième trimestre 2015, désormais terminé. Alexandre Baradez, analyste chez IG France, réfléchit aux différents scénarios qui pourraient permettre aux investisseurs de regagner en confiance.

Il n'aura échappé à personne que l'environnement économique s'est dégradé au cours du troisième trimestre 2015. Malgré la résolution temporaire du « dossier grec », la Chine a donné plusieurs signes de ralentissement de son activité industrielle, entraînant des doutes sur la croissance à venir de l'économie mondiale. Ces doutes se sont transmis jusqu'à la Fed américaine, qui n'a pas osé monter ses taux directeurs le 17 septembre dernier comme cela était précédemment envisagé.

En bourse, l'été a été chahuté avec le « lundi noir » du 24 août, et un retour de plusieurs grands indices européens à un niveau proche de celui qui était le leur en début d'année.

Dans ce contexte, deux points de vue s'opposent. Pour les uns, les marchés entrent dans un cycle baissier . Pour d'autres, ce pessimisme est excessif alors que les banques centrales ont encore quelques leviers à disposition pour rassurer les investisseurs si le besoin s'en fait sentir. Tel est l'avis d'Alexandre Baradez, analyste chez IG France, pour qui il existe « plusieurs possibilités » d'un retour des marchés à la dynamique haussière qui était la leur en début d'année.

Un « QE4 » américain ?

Exposant les solutions envisageables, Alexandre Baradez affirme que l'on pourrait assister à une « absence de hausse de taux [de la Fed] en 2015 », associée à « la mise en place d'un nouveau programme d'assouplissement monétaire (QE4) ». Le terme "QE4" désigne un quatrième plan de "quantitative easing", après les trois précédents déjà menés depuis 2008 aux Etats-Unis. Pour rappel, un plan de "quantitative easing" consiste, pour une banque centrale, à racheter massivement des actifs sur les marchés financiers pour injecter des liquidités dans l'économie et rassurer la sphère financière.

L'option est néanmoins jugée « assez improbable », alors qu'« une majorité de membres du FOMC lors de la dernière réunion anticipaient toujours une hausse cette année. La dernière estimation du PIB du 2ème trimestre aux Etats-Unis ressortie à 3.9% semble éloigner la perspective d'un nouveau cycle accommodant malgré le ralentissement prononcé de la Chine », reconnaît l'analyste.

De meilleures statistiques chinoises ?

« Autre scénario possible, celui d'une Chine qui enverrait soudain de meilleurs signes sur son économie (PMI, balance commerciale, production industrielle, soutien budgétaire d'ampleur, etc…) », envisage Alexandre Baradez.

Pour autant, l'enthousiasme est rapidement modéré : « Là encore, difficile d'imaginer que dans un cycle économique de ralentissement moyen terme, les données macroéconomiques communiquées dans les semaines qui viennent soient suffisamment rassurantes pour inverser la perception du marché sur l'état de santé de l'économie chinoise ».

L'analyste reconnaît que de bons chiffres ne remettraient pas en cause les doutes que les investisseurs ont désormais sur la véracité des statistiques chinoises. Ainsi, ce second scénario optimiste « ne semble pas être l'hypothèse la plus crédible » affirme Alexandre Baradez, « à moins d'importantes décisions économiques, budgétaires ou fiscales » de la part des autorités chinoises.

Rebond des matières premières ?

Si les deux solutions précédentes sont donc jugées « improbables », deux autres sont en revanche envisagées avec moins de frilosité.

La première d'entre elle : « Un rebond global des matières premières, [qui] donnerait une bouffée d'oxygène à plusieurs pays émergents dont l'économie est fortement liée [à ce] secteur », explique l'analyste, qui poursuit : « Un rebond des prix de l'énergie impacterait positivement l'inflation et permettrait également à la FED d'offrir plus de visibilité sur le rythme de relèvement des taux ».

Nouvelles mesures de la BCE ?

Une dernière surprise pourrait enfin venir des décisions de la Banque central européenne. « Mario Draghi a pris l'habitude de surprendre les marchés depuis son arrivée », remarque Alexandre Baradez. Ainsi, « la BCE pourrait surprendre en annonçant de nouvelles mesures d'assouplissement ».

« Les dernières déclarations de membres de la BCE montrent que cette piste est à l'étude mais qu'il est (semble-t-il) trop tôt pour la mettre en place et qu'une période d'observation est nécessaire. Le marché se prépare donc à des annonces potentielles à la fin du 4ème trimestre. Mais Mario Draghi pourrait se montrer plus précis avant cette date », termine l'analyste.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

18 commentaires

  • 02 octobre 18:17

    Nos entreprises francaises ont en general de bons fondamentaux, la bouse de Paris succursale de NY n en tient pas compte


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