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Marchés : le pire a été évité
information fournie par Boursorama 14/01/2016 à 18:32

La tentative de rebond du début de semaine a volé en éclats jeudi, mais la puissance de la baisse du jour s'est estompée après une matinée très difficile.

La tentative de rebond du début de semaine a volé en éclats jeudi, mais la puissance de la baisse du jour s'est estompée après une matinée très difficile.

Les marchés européens ont clôturé en baisse jeudi 14 janvier. En France, le CAC40 a perdu 1,80%, mais a sauvé les meubles après avoir perdu plus de 3,5% en cours de séance. Les brusques inquiétudes sur le secteur automobile, apparues en séance, ont vite été atténuées.

Séance très tendue pour les opérateurs de marché ce jeudi. Alors que les indices européens avaient montré des velléités de rebond en début de semaine, le mouvement baissier est reparti de plus belle jeudi, alors que le climat reste très tendu dans les salles de marché.

Le CAC40 a terminé la séance en baisse de 1,80%. Le Dax allemand a perdu 1,67%, alors que le FTSE 100 britannique a lâché 0,72%. Les cours de clôture, en baisse mesurée, ne reflètent pas la panique qui s'est emparée des opérateurs en cours de séance.

Dès le début de la journée, les indices européens sont partis en forte baisse après une clôture chahutée à Wall Street la veille au soir. Le passage momentané du pétrole sous les 30 dollars a relancé les doutes sur les capacités du marché de l'or noir à se stabiliser autour des niveaux actuels.

Malgré un paisible rebond des cours de l'or noir jeudi et l'absence de nouvelles de Chine, où les indices boursiers sont restés calmes, les marchés européens ont subi un véritable stress d'ordre « technique » en début de journée.

Lire l'analyse de la matinée : Marchés : « On assiste à un mini-krach »

Lire également : L'AMF s'inquiète des risques pour les marchés

Dans ce contexte, il a suffi d'une nouvelle imprécise au sujet d'une perquisition de la répression des fraudes chez Renault pour commencer à mettre le feu aux poudres en cours de séance. Rappelant aux opérateurs le mauvais souvenir de l'affaire Volkswagen, cette perquisition a immédiatement provoqué une onde de choc boursière sur l'ensemble du secteur automobile.

L'action Renault a perdu jusqu'à 22% peu après 12h, entraînant particulièrement dans sa chute Peugeot. Les deux groupes ont rapidement communiqué pour rassurer les investisseurs. Renault a confirmé la perquisition de l'un de ses locaux tout en déniant l'hypothèse d'un lien avec l'utilisation d'un logiciel de trucage des rejets polluants, comme cela avait été réalisé par Volkswagen.

Peugeot a pour sa part rappelé n'avoir aucun lien avec cette affaire, et ne pas être concerné par la perquisition réalisée chez Renault. Le mouvement baissier est ainsi parvenu à se tarir. L'action Renault a néanmoins clôturé en baisse de 10,28% jeudi, et Peugeot a pour sa part perdu 5,05% après un plus bas à -9,63% en séance.

Le relatif retour au calme sur les valeurs automobiles a permis une remontée des indices boursiers européens. Le pire a été évité alors que les marchés européens enregistraient leur plus mauvaise séance depuis le début de l'année, et plus précisément depuis le 3 décembre dernier, jour de grande déception des opérateurs de marché suite aux annonces de Mario Draghi, président de la BCE, inférieures aux attentes.

Les indicateurs économiques « traditionnels », publiés en cours de journée, n'ont pas participé à améliorer la situation. Aux Etats-Unis, à 14h30, les inscriptions au chômage sont ressorties légèrement supérieures aux attentes, à 284.000 cette semaine contre 275.000 attendues.

Plus tôt en matinée, la première estimation officielle du PIB allemand sur l'année 2015, ressortie légèrement supérieure aux attentes à +1,7%, contre +1,6% prévu par le consensus des investisseurs, est passée complètement inaperçue. La contraction inattendue de la production industrielle italienne, ressortie à -0,5% contre +0,2% prévu par le consensus des analystes, n'a pas non plus été relevée.

Les investisseurs ont ainsi connu leur première séance de ventes paniques cette année, un phénomène qui risque de se reproduire dans les semaines et mois à venir si les doutes sur la croissance chinoise ne parviennent pas à s'estomper, et si les prix du pétrole continuent de faire du yoyo autour de niveaux historiquement bas.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

Les plus fortes chutes du CAC40, en séance et à la clôture.

Les plus fortes chutes du CAC40, en séance et à la clôture.

3 commentaires

  • 15 janvier 09:38

    Ce ne sont pas des ventes panique ce sont des ventes de précaution. Car comme en début 2008 ceux qui ont vendu soi disant dans la panique ont évité de grosses pertes quelques mois plus tard.


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