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Les marchés manquent de « rationalité » depuis quelques semaines (Amplegest)
information fournie par Boursorama 02/10/2015 à 14:30

Les craintes qui affectent les marchés actions, et les flux de vente qui en résultent, ne sont ''pas rationnels'' pour la société Amplegest.

Les craintes qui affectent les marchés actions, et les flux de vente qui en résultent, ne sont ''pas rationnels'' pour la société Amplegest.

Pour Amplegest, les mouvements baissiers qui s'observent depuis plusieurs semaines sont exagérés. La société de gestion envisage une remontée des indices boursiers, mais reste prudente à court terme, en gardant dans ses fonds une certaine part de liquidités non investies.

Pour Amplegest, il faut arrêter de broyer du noir vis-à-vis des marchés boursiers. Aucun doute que les mouvements baissiers qui s'observent depuis le milieu de l'été ont été brutaux, mais ceux-ci sont surtout excessifs par rapport aux fondamentaux économiques, affirme la société de gestion.

Chine : l'industrie morose cache les services dynamiques

Pour Amplegest, les inquiétudes concentrées ces derniers temps sur la Chine et son industrie sont irrationnelles.

« S'il y a bien eu un décrochage industriel important en Chine, les services sont en revanche en progression, tirés par la consommation d'une classe moyenne de plus en plus importante. Cette mutation accélérée de l'économie, que le gouvernement appelle d'ailleurs de ses vœux, provoque des dégâts sur des pans entiers de l'industrie chinoise. Toutefois la croissance globale reste importante. Nous pensons même que l'économie du pays pourrait retrouver des couleurs, aidée par la politique proactive des autorités ».

Etats-Unis / Europe : la confiance peut se poursuivre

Amplegest poursuit : « Aux Etats-Unis nous assistons également aujourd'hui à cette dichotomie entre une industrie qui ralentit et des services qui accélèrent (…). Les données statistiques actuelles ont du mal à comptabiliser les services et à refléter leur importance. Des réussites comme Facebook, Airbnb, Netflix ou Amazon sont-elles bien prises en compte par les statistiques officielles ? Nous pensons que l'impact positif des services fera plus que compenser la relative déception sur l'industrie ».

Quant à l'Europe, on répète souvent que les résultats du « quantitative easing » restent jusqu'ici plutôt décevants en termes de relance économique. Pourtant, Amplegest voit le verre à moitié plein : « En Europe la reprise se confirme, particulièrement dans les quatre pays les plus importants (Allemagne, France, Italie, Espagne). L'Europe va globalement mieux qu'il y a trois ou six mois ! Les moteurs de la croissance sont toujours là et la confiance des industriels et des ménages progresse ».

Les banques centrales perdent-elles la main ?

En-dehors des questions « classiques » de croissance économique, les inquiétudes des investisseurs se sont aussi concentrées sur la question des taux de la Fed.

Amplegest reconnaît que « Les Banques Centrales ont longtemps été le catalyseur principal de la hausse des marchés. Aujourd'hui elles semblent perdre la main aux yeux des investisseurs. Le discours brouillé de la Federal Reserve a été perçu comme un aveu de faiblesse. Les marchés détestent l'incertitude ! Par ailleurs les difficultés de la BCE et de la Banque du Japon à relancer leurs économies en dépit de politiques très incitatives, rendent leur message moins efficace. Mais soyons sûrs que l'importance des politiques monétaires n'a pas disparu. Une annonce d'un QE supplémentaire par la BCE pourrait, par exemple, être le moteur d'un rebond de marché ».

Le sujet d'une accélération de la relance monétaire européenne est de plus en plus souvent évoqué sur les marchés. Lire à ce sujet l' analyse du Cercle des analystes indépendant .

Entre optimisme et prudence

Amplegest résume : « L'aversion au risque est aujourd'hui forte, pas toujours rationnelle, et provoque parfois des décisions radicales ». Faisant référence à la récente affaire Volkswagen, la société de gestion estime qu'il s'agit de « la goutte d'eau qui a cassé le peu de confiance qui restait chez les investisseurs ». Par ailleurs, « la chute des marchés a été accentuée par des facteurs techniques » affirme la société de gestion, qui explique sans surprise que la récente volatilité des indices boursiers a provoqué « des ventes de titres automatiques ».

« Ces différents paramètres nous ont conduits à réduire partiellement le risque dans nos fonds. Notre vision optimiste sur la macroéconomie nous conduira probablement à utiliser ces poches de liquidités dans les semaines qui viennent. Il faudra au préalable que la volatilité diminue et revienne à des niveaux compatibles avec des marchés financiers sereins. Cela n'est pas encore le cas », termine la société de gestion, affichant tout de même une certaine prudence dans le contexte actuel.

Il reste particulièrement difficile d'y voir clair actuellement sur l'orientation des marchés boursiers, et les récentes analyses des économistes et des gérants aboutissent à des conclusions qui peuvent nettement diverger. Certaines sources affichent ainsi un net pessimisme , tandis que d'autres comme Amplegest (ou Fidelity hier) répètent au contraire que les corrections de l'été ont été excessives et que la Chine ne va pas aussi mal qu'on pourrait le croire. Chacun se fera son opinion.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

Retrouvez tous les articles de la rédaction de Boursorama dans la rubrique dédiée .

7 commentaires

  • 02 octobre 15:21

    Les robots n'ont pas d'âme......les banksters non plus.


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