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Les marchés actions européens seraient survendus (BFT IM)
information fournie par Boursorama 01/02/2016 à 18:12

Les marchés européens sont de nouveau mal orientés lundi 1er février, et seraient désormais survendus alors que les fondamentaux restent solides, explique BFT IM.

Les marchés européens sont de nouveau mal orientés lundi 1er février, et seraient désormais survendus alors que les fondamentaux restent solides, explique BFT IM.

Pour la société de gestion BFT IM, il ne fait aucun doute que les risques se sont accrus au cours des dernières séances sur les marchés financiers. Pourtant, les perspectives économiques restent plutôt solides en Europe. La baisse des marchés européens, qui se poursuit ce lundi, serait donc excessive.

Depuis quelques semaines, « les marchés intègrent l'idée d'un retour en récession de l'économie américaine, que nous trouvons exagérée » affirme Michael Aflalo, directeur des gestions chez BFT IM. Ce dernier reprend un récent indicateur publié par Bank of America Merrill Lynch, selon lequel les marchés commenceraient à être « survendus », ce qui en fait un signal d'achat pour profiter d'un éventuel rebond.

Il est vrai, cependant, que « depuis plusieurs semaines, les risques de marché n'ont cessé de monter », poursuit-il. « L'analyse comportementale envoie des signaux extrêmes en termes de risques (…). L'ensemble du marché participe aux risques, excepté le marché des emprunts d'Etat », ajoute-t-il, alors que ces risques étaient d'abord cantonnés au secteur pétrolier il y a environ un an.

Emergents : le répit n'est pas pour tout de suite

Au sujet du pétrole, Mabrouk Chetouane, stratégiste chez BFT IM, ne s'attend pas à un rebond significatif des prix du pétrole cette année, alors que « l'offre de brut décline, mais les réserves demeureront excédentaires ». Le rééquilibrage risque ainsi de prendre du temps. « Les nuages accumulés en 2015 ne disparaîtront pas en 2016 », résume-t-il.

Les pays émergents resteront cette année « victimes de la fin du super cycle des matières premières » alors que « les surcapacités chinoises continuent de peser sur les prix », poursuit le stratégiste. En somme, « la défiance des marchés ne s'estompe guère ».

Les dettes des pays émergents représentent par ailleurs un « facteur de risque additionnel » avec une « montée de l'endettement des entreprises, en Chine notamment », relève Mabrouk Chetouane.

Le stratégiste de BFT IM relève que le prix des CDS à 5 ans sur le Brésil a fortement augmenté au cours des derniers mois. Les CDS sont des produits financiers permettant de toucher une prime d'assurance en cas de défaut d'un émetteur sur le marché obligataire. La spéculation sur les CDS souverains, très régulée en Europe depuis 2012, reste associée dans l'esprit des investisseurs aux déboires sur la dette grecque entre 2010 et 2012.

Europe : la BCE aux commandes pour rassurer si besoin

Mais ces inquiétudes resteraient plutôt cantonnées aux émergents. La chute du prix des matières premières empêche pour l'instant le retour de l'inflation en Europe. En conséquence, la BCE est poussée à en faire toujours plus en termes de relance monétaire, comme cela s'est vu le 21 janvier dernier.

« La BCE ne relâchera pas ses efforts » et « la liquidité va continuer de se déverser sur les taux européens » cette année, estime sans surprise Mabrouk Chetouane. Les offensives de Mario Draghi pourraient ainsi de nouveau se traduire par des rayons de soleil dans le ciel incertain des marchés boursiers.

L'inflation pourrait finir par réapparaître en Europe, notamment grâce aux « effets de base » de cette statistique suite à la chute du pétrole. BFT IM s'attend ainsi à une « nette remontée de l'inflation en 2016 dans les pays avancés (…) se rapprochant de 2% en 2017 ». En conséquence, le stratégiste estime que « les taux européens devraient augmenter dans le sillage des taux américains ». Attention : sur le marché obligataire, une hausse des taux signifie une baisse de la valeur des obligations cotées.

Surtout, « la croissance européenne restera bien orientée » et « devrait être plus forte en 2016 » du fait que « les facteurs internes sont au rendez-vous », estime le stratégiste. Selon lui, « l'Allemagne et l'Espagne restent les moteurs de la zone euro », avec une amélioration progressive de l'activité économique et du chômage, même si l'Espagne part de très loin.

Marchés européens : le pari des valeurs bancaires

En somme, sur les marchés, « la situation européenne est favorable », explique BFT IM. La société de gestion souligne que les bénéfices des sociétés européennes sont attendus en hausse en 2016 et en 2017. Par ailleurs, les marchés européens disposeraient encore d'une marge d'appréciation suite au retard qui s'était creusé de 2010 à 2012 environ entre les marchés américains et européens.

BFT IM affiche son intérêt pour les banques européennes, alors que les actions de ce secteur restent encore faiblement valorisées, offrant au passage des dividendes assez élevés en proportion de leur cours de bourse. La société de gestion relève qu'en termes de PER relatif aux autres secteurs, le secteur bancaire serait aux mêmes niveaux que lors des creux de 2009 et 2012, alors que la situation financière de ces établissements est désormais bien plus sûre. Le secteur serait donc l'un des plus survendus en Europe.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

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8 commentaires

  • 01 février 18:31

    entièrement d accord les 6000 sont pour demain !! , acheter en masse , cessez les ventes à découvertpour piéger ,nous les petits porteurs et tout le monde sera content !!


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