Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les loyers en légère baisse en 2017 : rien d’alarmant pour les SCPI d’habitation
information fournie par Primaliance 30/11/2017 à 08:00

Selon l’Observatoire CLAMEUR, Les loyers des logements sont en baisse. L’universitaire Michel Mouillart en tire une analyse pessimiste qui prend involontairement l’allure d’un plaidoyer en faveur des SCPI d’habitation.

« Le marché locatif privé s’est enfoncé dans la récession ». Pas moins ! C’est l’universitaire Michel Mouillart qui l’affirme. Il s’appuie sur les chiffres à fin novembre de l’Observatoire CLAMEUR, qui prend pour référence les loyers pratiqués lors de relocations sur le marché libre. Depuis le début de l’année, ces derniers sont en diminution de… 0,1 %.

De plus, l’inflation a « nettement rebondi » pour reprendre l’expression de l’analyste, mais ce n’est pas à proprement parler un krach. En en tenant compte, le recul des loyers depuis le début de l’année s’établit à 1,2%. Le dernier phénomène similaire remonte à 2008 et sa crise financière. Pour autant, de mémoire d’investisseur, les loyers à cette époque, n’avaient pas autant chuté que le cours des actions. Il n’y a donc pas péril en la demeure.

Parmi les explications avancées, l’une d’elles est que les propriétaires particuliers ont du mal à financer les travaux de remise en état. Du coup, ils perdent en compétitivité par rapport à des logements neufs ou récents. Leurs biens restent plus longtemps vides, au point qu’ils peuvent donner l’impression que l’activité de location s’est gelée. Certains bailleurs finissent par consentir des ristournes, et dès lors, transforment l’impression subjective de baisse en prophétie auto-réalisatrice.

Quand on entend cela, on se désole, mais quand on est porteur de parts de SCPI, on se console ! D’abord, on se dit qu’être loueur, c’est un métier, bien éloigné de l’image de rentier que le statut véhicule. Mais on mesure aussi à quel point l’activité est vorace en capitaux. Mieux vaut disposer de liquidités. Or cette compétence liée à des moyens financiers à la hauteur, c’est précisément l’apanage des sociétés de gestion.

En outre, les SCPI fiscales de type Pinel ou Malraux ont, par définition, investi dans des actifs neufs ou rénovés. Elles n’ont donc pas les soucis de l’ancien lors de la relocation, à supposer qu’il y ait du turnover chez les locataires, ce qui n’est pas une fatalité.

Tant que les chiffres du logement resteront ce qu’ils sont, il faudra, chaque année, construire des immeubles d’habitation. Le financement de ce besoin par les particuliers sera toujours d’actualité. Mais au regard du sort réservé aux propriétaires individuels en direct, la sagesse commandera certainement de plus en plus de passer par le biais de la pierre-papier.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer