Le manque de liquidité actuel des obligations d’Etat est souvent attribué à la politique monétaire des banques centrales, américaine et européenne. (© F. de la Mure / MAEDI)
Les marchés financiers sont à la merci d’une aggravation de la situation en Grèce, cet été. Les cours des obligations seraient les premiers à témoigner d’un regain d’inquiétude des investisseurs et deviendraient plus volatils. En réalité, les craintes portent moins sur une remontée trop rapide des taux d’intérêt aux Etats-Unis que sur le manque de liquidité des marchés obligataires, un thème devenu lancinant ces derniers mois.
Bloc "A lire aussi"Membre du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Lael Brainard, a expliqué, lors d’une conférence tenue le 1er juillet en Autriche, que les violentes fluctuations des cours des emprunts d’Etat allemands, en octobre dernier et depuis janvier, pourraient laisser penser que les placements obligataires les plus sûrs au monde ne sont plus aussi liquides qu’avant, selon ses propos recueillis par Reuters : «Il y a pour l’heure relativement peu de signes d’une dégradation de la liquidité quotidienne (…) on en parle beaucoup, mais il est plus difficile de la cerner d’un point de vue statistique»
Il est vrai que les taux de rendement des emprunts d’Etat allemands avaient chuté jusqu’à moins de 0,1% pour les Bund à 10 ans. Une «correction» semblait inéluctable : «Les taux des Bund devraient se stabiliser entre 0,4 et 0,7%», selon Gaël Dupont, président-directeur général de Cholet
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