Les actionnaires de Holcim ont finalement obtenu une renégociation de la parité de fusion à leur avantage ainsi qu’un nouveau partage des pouvoirs. (© Holcim)
Le projet de rapprochement entre le cimentier français et son concurrent suisse Holcim a failli capoter dans sa dernière ligne droite. Mais les actionnaires du groupe helvétique ont finalement obtenu une renégociation de la parité de fusion à leur avantage ainsi qu’un nouveau partage des pouvoirs. Les actionnaires individuels français qui détiennent 8% de Lafarge sont un peu les parents pauvres du projet. Le Revenu répond aux questions les plus fréquemment posées par ses lecteurs.
1) Le rapprochement entre Lafarge et Holcim a été présenté comme une fusion entre égaux. Est-ce le cas ?
Non, et ce dès l’annonce du projet en avril 2014. L’opération va prendre la forme d’une offre publique d’échange (OPE) de Holcim sur Lafarge avant fin juin. Sur la base de la parité initiale – 1 action Holcim pour 1 action Lafarge –, les actionnaires du suisse auraient détenu 53% du nouvel ensemble et ceux de Lafarge 47%. Avec l’évolution de la parité, le pourcentage de détention des suisses sera supérieur encore. Mais, surtout, LafargeHolcim aura son siège en Suisse, ses comptes probablement en francs suisses et sera régi par les règles locales de gouvernance. Enfin, les fonctions de direction devaient être réparties à parité entre les dirigeants des deux cimentiers, mais ce n'est plus le cas.
2) Le groupe restera-t-il
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