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La gestion active actions déçoit… l’immobilier beaucoup moins
information fournie par Primaliance 16/12/2016 à 07:00

L’étude comparative SPIVA détaille la performance décevante des fonds actions gérés activement. De quoi faire réfléchir sur l’opportunité d’arbitrer une partie de son épargne vers l’immobilier.

Depuis sa première édition il y a 14 ans, l’étude SPIVA (Europe S&P Indices Versus Active Funds) fait figure d'arbitre dans le débat opposant gestion active et gestion passive. Daniel Ung, Director of Global Research & Design chez S&P Dow Jones Indices et auteur de l'étude souligne les difficultés de la gestion active. Parmi les données clefs, il souligne notamment la sous performance des fonds actions françaises par rapport à leur indice de référence

Plus de la moitié (55,8%) des fonds ont fait moins bien que leur indice de référence sur 1 an. Ce résultat dénote une nette augmentation par rapport à 2015, où « seuls » 44,7% des fonds avaient sous-performé.
La sous-performance par rapport à l'indice a continué de s'accroître, passant à 68,9% des fonds sur trois ans, 80,2% sur cinq ans et 85,9% sur dix ans.
La performance moyenne est également inférieure à l'indice de référence : sur 5 ans, les fonds à gestion active ont réalisé en moyenne une performance de 5,6%, alors que l'indice S&P France BMI a enregistré une performance annuelle de 6,4%. Sur dix ans, les fonds actifs ont dégagé +2,6%, contre +3,4% pour l'indice de référence.

De quoi faire réfléchir sur l’opportunité d’arbitrer son épargne vers les actifs immobiliers. A cet égard, l’IEIF s’est essayé à la présentation d’un portefeuille optimal. L’analyse part de l’observation des performances annuelles et de la volatilité de différents actifs sur 20 ans. Puis il s’agit ensuite, de construire a posteriori les portefeuilles qui auraient dégagé la performance maximum pour un niveau de volatilité toléré ou, exprimé différemment une « volatilité minimum pour un niveau de performance exigée ».

Dans un univers d’investissement regroupant les actions, les obligations, les divers actifs immobiliers et l’or, le portefeuille de risque minimum offre une performance globale de 6,5 % pour une volatilité proche de 2,5% soit « un excellent rapport en termes de rentabilité ajustée du risque ». Il est composé de 53% d’obligations, 42% d’immobilier direct (28% de logement et 8% de bureaux), 6% de SCPI, 3% d’actions et 1% d’or. Pour des niveaux supérieurs de performance, la part en logement continue de progresser et celle en obligations diminue au bénéfice de l’immobilier coté.

Dans le cas où serait exclu l’immobilier direct, les SCPI, les foncières cotées ainsi qu’un peu d’or prennent le relai du logement. La volatilité du portefeuille de risque minimum est un peu dégradée à 3,5 % pour une performance de 6,5%.

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