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La crise grecque ne provoquera pas un séisme "à la Lehman" malgré les risques (Western Asset)
information fournie par Boursorama 06/07/2015 à 09:00

La dette grecque est toujours au coeur de l'actualité financière.

La dette grecque est toujours au coeur de l'actualité financière.

Lundi 6 juillet, les indices européens s'affichaient en baisse modérée suite à la victoire du "non" au référendum grec.

Les incertitudes sur la Grèce continuent d'occuper le cœur de l'actualité économique. Malgré la victoire du « non » au référendum, une sortie du pays de la zone euro n'est pas automatique. Tout dépendra du traitement du problème par la BCE, notamment si la Grèce se dirige vers un défaut de paiement vis-à-vis de l'institution le 20 juillet.

Ainsi, « la manière dont la BCE gère les besoins de financement du système bancaire grec sera maintenant le centre de l'attention du marché », expliquait vendredi dernier Andrew J. Belshaw, directeur des investissements chez Western Asset (filiale de la société de gestion Legg Mason), anticipant sur les questions qui pourraient agiter les marchés à partir de la semaine prochaine.

Malgré les inquiétudes sur le dossier, « la crise grecque actuelle ne peut s'assimiler à la chute de Lehman, que ce soit pour la Grèce ou pour la zone euro. Avec une population de 11 millions et une économie relativement petite, l'impact d'un Grexit serait ressenti principalement par la Grèce », estime-t-il, relativisant l'importance de ce dossier en termes de risque systémique.

Vers un défaut plus massif que prévu ?

Pour rappel, la situation s'était dégradée au cours de la journée de vendredi au sujet de la soutenabilité de la dette grecque. « Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a souhaité vendredi "une décote de 30% de la dette grecque et "une période de grâce de 20 ans" pour assurer "la viabilité de la dette" de son pays, lors d'une allocution télévisée », résumait l'AFP ( lire l'article ).

Une décote de 30% de la dette signifierait, ni plus ni moins, un défaut sur 30% du stock de dette grec d'environ 320 milliards d'euros, soit environ 100 milliards de dettes impayées. En comparaison, jusqu'ici, la somme non remboursée par la Grèce au FMI en début de semaine s'élevait à 1,6 milliards d'euros. Un défaut de la Grèce sur 107 milliards d'euros s'était déjà vu à l'été 2012 auprès des banques européennes alors détentrices de dettes du pays.

Parallèlement à cette déclaration, l'AFP rapportait également que « L'OCDE a mis en garde vendredi contre l'"impact négatif sur l'économie" du haut niveau des dettes publiques [en zone euro], et jugé que celle de la Grèce ne devrait à long terme pas dépasser 35% du Produit intérieur brut, au lieu de quelque 180% aujourd'hui » ( lire l'article ).

Réaction modérée des marchés

Malgré la victoire du "non", considérée comme un scénario redouté par les investisseurs, les marchés s'affichaient en baisse plutôt modérée lundi matin. À 10h15, le CAC40 perdait 1,70% à 4726 points. Les investisseurs semblaient ainsi plutôt attentistes face aux évolutions rapides du dossier. Avant l'ouverture des marchés européens, Yanis Varoufakis, ministre grec des finances, a présenté de manière très inattendue sa démission. Alexis Tsipras a quant à lui renouvellé dimanche soir, dans une allocution télévisée, son souhait de trouver une solution avec les créanciers du pays.

X. Bargue

11 commentaires

  • 06 juillet 07:25

    oui tout va bien dormez tranquille, et eux que font il depuis 3 mois ?


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