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L'investissement locatif des ménages français
information fournie par Primaliance 20/02/2015 à 00:00

Le Crédit Foncier a publié une étude afin de mieux connaître les attentes et motivations des particuliers qui investissent dans l'immobilier. Les résultats confirment une stabilité des différents critères du marché de l'investissement locatif. Renforcées par des niveaux de taux de crédit bas, les principales motivations des épargnants demeurent fiscales et patrimoniales.

D'après l'étude menée par le Crédit Foncier, le marché de l'investissement locatif reste « extrêmement fidèle à l'ensemble de ses caractéristiques traditionnelles ». Certaines régions sont plus prisées que d'autres. L'ile de France et les 5 régions les plus méridionales (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes) sont favorisées en représentant près de 76 % des transactions en 2014. Le revenu annuel médian des acquéreurs est à peu près stable en monnaie réelle. Il reflète toutefois les différences de prix de l'immobilier et de pouvoir d'achats selon les régions. Pour un revenu annuel médian en France de 67 500€, l'étude constate qu'il est nettement plus élevé en Ile-de-France (72 000€) et en Rhône-Alpes, où il est encore plus élevé (74 030€). Près de 9 transactions sur 10 portent sur des appartements. Et la plupart des logements acquis concernent des petits appartements (42 m² en moyenne) pour un montant de 167 000€. Naturellement, le marché de l'immobilier locatif a suivi la hausse globale des prix de l'immobilier puisque la part des investissements de 200 000€ et plus, est passée de 22 à 32 % en 4 ans.

Les particuliers investissant dans l'immobilier locatif citent 3 motivations essentielles. La fiscalité est la première raison citée. Mais cette proportion recouvre 2 types bien distincts d'acheteurs. Les 3/4 des investisseurs dans le neuf affirment investir pour des raisons fiscales alors qu'ils ne sont qu'1/4 parmi ceux qui investissent dans l'ancien. La deuxième raison évoquée concerne la constitution d'un patrimoine. Enfin, 42 % des personnes interrogées affirment acquérir un bien à louer pour disposer d'un futur complément de retraite.

Par ailleurs, la part des investissements financée par le crédit ne cesse de progresser puisque, de 94 % en 2010, elle est désormais à 97 %, avec un montant médian emprunté en progression de 14% sur la même période. A la faveur de la baisse continue des taux d'intérêt, l'étude souligne « une diminution régulière de l'apport initial alors que le nombre de dossiers financés sans aucun apport reste stable aux alentours des 57 % ».

Le rapport du Crédit Foncier ne cite pas précisément les SCPI. Mais au regard des motivations des Français et de leurs craintes, nombre d'entre elles fournissent une réponse simple et facile à leurs problématiques.

3 commentaires

  • 06 mars 17:18

    Je trouve certaines réponses un peu rude. Ce n'est pas la période la plus glorieuse du pays pour plusieurs raisons, mais de là à "déchanter", non. Il ne faut pas faire non plus de généralité, il y a des investissements plus intéressants que d'autres et le Conseil est une étape nécessaire en ce qui me concerne à un projet d'investissement (je ne suis pas très crowfunding etc.). Quant à l'ancien, la réponse me semble normal (http://www.defiscalisation-monuments-historiques.info/ par exemple). Thx


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