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Football: cette précarité des sélectionneurs des équipes nationales africaines
information fournie par Le Point 01/10/2019 à 07:11

En Afrique, rien ne sert de partir à point pour essayer de durer. Il faut gagner aussitôt ou s'en aller. Et s'en aller même quand on gagne? Si le métier d'entraîneur de football est tout en haut de la liste des emplois précaires, le fait de travailler sur le continent africain rend l'exercice encore plus fragile. Pour diverses raisons (sportives, politiques, économiques?), les sélectionneurs ont très rarement l'occasion de fêter la fin de leur contrat dans le vestiaire avec leurs joueurs. À moins de le célébrer dans un autre pays, une fois le jeu de chaises musicales enclenché. Ainsi Hervé Renard, quelques jours après l'élimination du Maroc en huitièmes de finale, quittait le Maghreb pour s'engager avec l'Arabie saoudite, avec le Mondial 2022 dans le viseur. « Il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c'est une décision inéluctable prise bien avant la CAN 2019 », écrivait l'ancien sélectionneur de la Zambie dans un communiqué. « Je reviendrai en Afrique pour essayer de gagner une troisième CAN », a toutefois déjà prévenu Renard, qui est notamment très lié au Sénégal, dans une interview donnée à Jeune Afrique. Si l'ex-adjoint de Claude Le Roy a choisi sa sortie, il aurait pu aussi être renvoyé, après le parcours décevant des Lions de l'Atlas en Égypte.Lire aussi CAN 2019 : Hervé Renard, le « sorcier blanc » qui rêve d'une troisième...

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