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Vous devez gagner 62.000 € par an pour obtenir un crédit immobilier
information fournie par Le Figaro 25/08/2020 à 10:53

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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En un an, les revenus annuels moyens des emprunteurs immobiliers ont augmenté de 7500 euros, au premier semestre.

Les banques seront-elles moins exigeantes à la rentrée? C'est la question que se posent les ménages désireux d'acquérir un bien immobilier. Il semble que non malheureusement à moins d'avoir un excellent dossier, si l'on en croit une étude de la Centrale de financement, courtier en crédit immobilier. Conséquence de la crise économique et des restrictions imposées par les autorités financières depuis décembre dernier.

Trois chiffres sont là pour le prouver. Le premier: le montant moyen des prêts finalisés a augmenté de 9% (de 191.008 à 208.297 euros) au premier semestre, sur un an, du fait de la hausse des prix de l'immobilier. Conséquence, et c'est une autre preuve de l'exigence des banques: ce sont des ménages de plus en plus aisés qui monté un dossier de crédit immobilier. Les revenus annuels moyens des emprunteurs ont grimpé de 7500 euros sur la même période, passant de 55.255 euros à 62.743 euros (soit de 4600 euros à 5200 euros par mois).

Enfin, troisième et dernier chiffre: l'apport moyen exigé par les banques s'est envolé de 20% au deuxième trimestre, annulant ainsi la baisse enregistrée sur les trois premiers mois de l'année. Son montant s'élève ainsi à 47.700 euros contre 39.750 euros, un an plus tôt. « Cette hausse s'explique par l'impact de la crise sur la situation financière de nombreux emprunteurs , explique Sylvain Lefèvre, président de la Centrale de financement. Dès lors, les banques privilégient les dossiers les plus solides et les emprunteurs capables de délivrer un apport important ».

Dans ce domaine, c'est dans le Sud-Est que les banques sont les plus exigeantes: elles réclament un taux d'apport moyen de 14,1%. Suivent les régions Rhône-Alpes (12,8%) et l'Ile-de-France (12,4%). En bas de l'échelle, on trouve le Grand Est (9,3%). Plus la demande de prêts est faible, plus la banque aura tendance à demander un taux d'apport moins élevé pour redynamiser le marché. À l'inverse, plus la demande est forte, plus sa sélection de dossiers sera stricte.

Des conditions qui ont eu pour conséquence d'exclure du marché du crédit une partie de la population déjà bien impactée par la crise économique: les primo-accédants. Leur part a reculé de 5 points (à 31%) au premier semestre sur un an. Pour avoir plus de chances d'obtenir un crédit, mieux vaut habiter, selon l'étude, la région Rhône-Alpes (36% des emprunteurs) quand on est un primo-accédant.

1 commentaire

  • 25 août 11:03

    Oui, Oui encore quelques Semaines de Covid pour nettoyer quelques Boomers et on en reparle


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