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Un tiers des Français prévoit de vendre ou d’acheter un bien immobilier dans l’année
information fournie par Boursorama avec LabSense 13/04/2019 à 08:30

Même si l’immobilier continue de représenter une valeur refuge pour les Français, moins d’un tiers seulement envisage l’achat ou la vente d’un bien immobilier. En cause, plusieurs facteurs selon une enquête : la baisse du pouvoir d’achat, la hausse des taxes et les perspectives économiques peu encourageantes.

iStock-IPGGutenbergUKLtd

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Des intentions d’achat et de vente timides pour 2019

Selon un sondage IFOP réalisé pour le compte du réseau d’agences immobilières Nestenn, les Français ne se bousculeront pas pour vendre ou acheter un bien immobilier cette année. Même si 58 % estiment que l’achat d’un bien continue d’être une option des plus intéressantes, ils ne sont que 30 % à l’envisager sérieusement. Les primo-accédants de même que les CSP+ et les retraités se montrent un peu plus enthousiastes à l’idée d’un nouveau projet immobilier, pour 65 % des sondés. Mais en grattant un petit peu sous le vernis, les réelles intentions de concrétisation sont plus faibles. Un quart seulement souhaiteraient acheter et 17 % pensent vendre. L’an passé déjà, les transactions — qualifiées d’historiques par les notaires — n’ont représenté qu’une très faible part du parc de logements. Ce sont en effet 970 000 ventes dans l’ancien qui ont été comptabilisées sur un total de plus de 36 millions de logements. Soit à peine 2,7 %. Et dans le neuf, les chiffres sont encore plus bas : 115 791 maisons et appartements ont été vendus par les promoteurs et plus de 119 000 constructions neuves ont été enregistrées. Cette année 2019 semble prendre la même trajectoire qu’en 2018, et ce en dépit de taux d’intérêt toujours très bas.

Situation économique tendue, taxe élevée, pouvoir d’achat en berne

L’enquête menée par IFOP a permis de mettre en lumière les raisons pour lesquelles les Français se montrent plutôt frileux pour cette année. La première étant la situation économique du pays. 70 % des personnes interrogées affirment ainsi que le contexte économique français s’est dégradé au cours des deux dernières années. Pour 71 %, les perspectives sur les deux prochaines années n’ont rien d’encourageant. Résultat : 58 % des sondés avancent que le climat économique et politique des deux dernières années a égratigné le marché immobilier dans le pays.  À cette situation économique tendue, qui n’est pas de nature à rendre les Français optimistes, s’ajoutent une hausse des taxes foncières et une baisse du pouvoir d’achat immobilier. Pour 45 % des Français, cette diminution se fait déjà sentir. Il faut dire que les prix au mètre carré dans les grandes villes telles que Paris, Lyon ou encore Bordeaux ont atteint des niveaux historiquement hauts. À Paris, une personne souhaitant acheter un bien de 75 mètres carrés doit gagner plus de 10 000 euros par mois. La baisse des taux d’intérêt n’est pas parvenue à équilibrer la hausse générale des prix du marché français. Et les acquéreurs potentiels le ressentent bien. En parallèle, près de 20 % des personnes sondées arguent que la hausse de la taxe foncière est l’un des principaux points de blocage de leur intention d’achat. L’Union nationale des propriétaires immobiliers — UNPI — a mis en avant dans un rapport le fait que la taxe foncière avait en effet augmenté dans les 20 plus grandes villes du pays. Une hausse de 1,78 % a été enregistrée en 2018 après plus de 12 % supplémentaires au cours de la période 2012-2017.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.

10 commentaires

  • 20 avril 10:40

    En 2019 mieux vaut être mobile et penser à s'offrir une petite maison pour sa retraite, mais ça se discute, tout dépend de l'entreprise où l'on travaille ? Trop d'entreprises ferment leurs portes pour aller s'installer en Europe de l'Est. LREM devrait parfois bouger le petit doigt pour éviter des gâchis familiaux sur des entreprises rentables en France.

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