
Un jeune homme vivant à Orléans a ainsi écopé d'une note de 300 € de la part de la fourrière. (Pixabay / Florian Pircher)
Durant ce deuxième confinement, plusieurs personnes ont reçu des amendes de stationnement et des frais de fourrière. La loi interdit en effet de laisser une voiture stationnée à la même place plus de sept jours. Or, si les véhicules n'avaient pas bougé pendant plusieurs jours, c'est parce que leurs propriétaires respectaient à la lettre le confinement.
Sanctionnés pour avoir trop bien respecté le confinement. C'est la situation ubuesque dans laquelle se sont retrouvées plusieurs personnes depuis fin octobre en France. À Nîmes (Gard), un couple de retraités a récemment appris que son camping-car avait été placé en fourrière pour n'avoir pas respecté les règles de stationnement, rapporte France Bleu Gard Lozère lundi 23 novembre.
Le camping-car saisi après sept jours
Arrivé à Nîmes juste avant le reconfinement, le couple a garé son camping-car sur une place gratuite en dehors du centre-ville. Mais une source anonyme a ensuite signalé à la police que le véhicule n'avait pas bougé depuis plus de sept jours, et celui-ci a été saisi et placé en fourrière. Les deux retraités ont reçu une amende de 35 € pour stationnement et des frais de fourrière à hauteur de 125 €.
« On ne trouve pas ça juste. Pourquoi on nous tombe dessus en plein confinement ? » , s'interroge le couple au micro de France Bleu , dans des propos rapportés par Capital . « On nous dit de ne pas sortir, de rester chez nous. Le camping-car, il ne va pas sortir tout seul ! »
Jusqu'à 300 € de frais de fourrière
La même mésaventure est arrivée à une femme vivant à La Rochelle (Charente-Maritime) qui a écopé de 120 € de frais de fourrière, ainsi qu'à un homme de 23 ans à Orléans (Loiret). Ce jeune pâtissier, sans travail pendant le confinement, a été informé que sa voiture, qu'il avait laissée garée sur une place de parking, avait été emmenée à la fourrière. Il devra s'acquitter de 300 € de frais.
Le jeune homme ne s'est pas découragé et a appelé la police municipale pour expliquer son cas. En vain. « Quand je lui ai demandé quelle case il fallait cocher dans ce cas pour l’attestation de sortie, on m’a répondu : 'l’activité physique !' » , explique-t-il à France Bleu Orléans . « C'est absurde. » Le jeune pâtissier a écrit vendredi 20 novembre au maire d'Orléans pour l'informer de cette injustice.
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