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Rémunérations : Gabriel Attal défend la "révolution" du dividende-salarié et exhorte les entreprises au "partage"
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/11/2022 à 09:24

Le ministre des Comptes publics a une nouvelle fois appelé les entreprises à prendre leurs responsabilités, en attendant que l'exécutif ne mette au clair un projet de dispositif encore flou.

Gabriel Attal, le 4 novembre 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

Gabriel Attal, le 4 novembre 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

"Ca n'est pas assez fait". Interrogé sur les augmentations de rémunérations des salarités face à la hausse du coût de la vie, Gabriel Attal a pointé la marge de manoeuvre non-exploitée selon lui par de nombreuses entreprises, les appellant au "partage de la valeur", thème récurrent dans la rhétorique de l'Elysée et Bercy sur lequel le gouvernement voudrait "aller plus loin".

"Il faut bien ficeler les choses"

"Quand une entreprise va bien et qu'elle peut augmenter un certain nombre de rémunérations, notamment de sa direction, il faut qu'elle partage la valeur et qu'elle intéresse aussi ses salariés. Ce n'est pas assez fait", a résumé le ministre des Comptes publics au cours d'un entretien accordé à France Inter , mercredi 23 novembre.

Sur ce point, le ministre a une nouvelle fois vanté le mécanisme du "dividende salarié" sur lequel planche Bercy.

"C'est un chantier d'ampleur, une vraie révolution", se félicite t-il à propos du projet de dispositif. "Quand une entreprise fait des profits, qu'elle peut verser des dividendes à ses actionnaires, elle doit garantir une meilleure rémunération à son salarié", insiste pour sa part Bruno Le Maire depuis des semaines. Mais personne au gouvernement n'a encore défini ce que serait ce dividende salarié exactement. "On est plutôt pour revoir les dispositifs existants, les améliorer et les étendre", a déclaré début novembre le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de janvier 2017 à octobre 2022, chiffres définitifs ( AFP /  )

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de janvier 2017 à octobre 2022, chiffres définitifs ( AFP / )

"Il faut bien ficeler les choses. Ca a un impact sur les PME, c'est pas pareil qu'un grand groupe", constate pour sa part Gabriel Attal.

Côté syndicats, on défend plutôt des augmentations de salaires. "Le salaire c'est tous les mois, c'est des cotisations sociales" tandis que les primes sont ponctuelles, a affirmait le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

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15 commentaires

  • 23 novembre 12:38

    Qu'il arrête lui et tous les gens de gauche de parler de ce qu'ils ne connaissent pas. Les dividendes ne sont qu'une toute petite partie des bénéfices qui sont eux reversés à l'entreprise, à l'état et aux salariés. Par ailleurs ces dividendes sont parfois supprimé comme en 2020 et lorsqu'ils sont versés sont à nouveau imposés.


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