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Quelles sont les idées reçues sur l'assurance vie ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 15/01/2025 à 08:30

Les Français l’adorent et la souscrivent en masse ; elle serait même leur produit d’épargne préféré. Pourtant, ils la connaissent bien mal ! Pas rentable, argent bloqué, bénéficiaire non modifiable... L’assurance vie souffre de multiples idées reçues, dont la plupart méritent qu’on leur torde le cou ! Revue de détails.

Quelles sont les idées reçues sur l'assurance vie ? / iStock.com - thodonal

Quelles sont les idées reçues sur l'assurance vie ? / iStock.com - thodonal

Un capital bloqué ?

Que nenni ! L’argent d’un contrat d’assurance vie peut être disponible avant le décès du titulaire... Et même avant l’échéance de huit ans, que beaucoup pensent rédhibitoire ! En réalité, le rachat du contrat – total ou partiel – peut se faire à n’importe quel moment et sans aucun motif spécifique. En revanche, un fait est avéré : c’est après les 8 premières années que la fiscalité devient plus avantageuse, générant notamment : Une imposition réduite : en cas de retraits avant 8 ans, les gains sont imposés selon la tranche marginale d'imposition du détenteur du contrat, ou soumis à un prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Après 8 ans, les gains sont imposés à un taux réduit de 7,5 % auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux pour les versements inférieurs à 150 000 €, Une exonération des gains : le produit de l’épargne bénéficie d'une exonération fiscale annuelle pouvant atteindre 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.

Un seul contrat d’assurance vie par personne ?

Faux également ! Si la loi n’autorise les Français à n’être détenteur que d’un seul livret A, ou d’épargne populaire, ce n’est pas le cas des contrats d’assurance vie.... Chaque résident français est libre d’en souscrire autant qu’il le souhaite. Cependant, notons que les plafonds d’exonération fiscale s’appliquent à l’ensemble des contrats souscrits.

Un seul et même bénéficiaire durant toute la durée du contrat ?

Encore erroné ! Il est vrai que lors de la souscription du contrat, la « clause bénéficiaire » doit être renseignée, et que, par défaut elle désigne la – ou les – personne(s), qui bénéficieront de l’épargne, lors du décès du titulaire. Cependant, que la « clause standard » (désignant le conjoint puis les héritiers) ait été choisie, ou non, la clause bénéficiaire n’a rien d’irrévocable. Elle peut être modifiée à tout moment, via un simple courrier.

Un placement pas rentable ?

Cette fois, la réponse est mitigée, car la rentabilité d’un contrat d’assurance vie dépend du type de contrat choisi. Deux options sont en effet possibles : le contrat peut être soit « en euros », soit « en unités de compte ». Dans le premier cas, le placement est sécurisé. Son rendement est garanti ; mais il est, en général, plutôt faible (ce qui est la rançon de la sécurité !). Dans le second cas, les fonds placés sont investis en actions, obligations, etc. Leur potentiel de rendement est alors plus élevé, mais aussi plus aléatoire, avec parfois même des possibilités de pertes de capital ! Par ailleurs, des frais divers peuvent s’appliquer (gestion, versement, arbitrage...) et venir affecter la rentabilité du contrat. Il est donc recommandé, avant de signer, d’étudier de près les frais y afférant.

2 commentaires

  • 19 janvier 09:18

    Un capital en assurance vie est un capital qui très souvent s’ érode avec le temps et pour le récupérer il faut encore faire un dossier et être patient. Le terme assurance vie ne veut plus rien dire . Ça nourrit avant tout les assureurs les amis !


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