Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Qu’est-ce que le Fire ou l’art de devenir rentier ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 22/09/2024 à 08:30

« Financial Independence, Retire Early » : le mouvement Fire vise à optimiser ses dépenses et ses investissements pour obtenir une indépendance financière et profiter pleinement d’une retraite anticipée.

Qu’est-ce que le Fire ou l’art de devenir rentier ? -iStock-Atstock Productions.jpg

Qu’est-ce que le Fire ou l’art de devenir rentier ? -iStock-Atstock Productions.jpg

Partir à la retraite à 30 ans

S’il est initialement apparu aux États-Unis, le mouvement Fire séduit un nombre croissant de Français chaque année. Dans un contexte de réformes perpétuelles au sein desquelles l’âge de départ à la retraite est systématiquement repoussé, le mouvement Fire offre une alternative audacieuse aux jeunes travailleurs portés sur l’épargne. Fire vise à encourager ses adeptes à épargner et à investir pour pouvoir jouir du fruit de leurs investissements le plus rapidement possible et ainsi rompre leur lien de dépendance avec le travail. L’idée n’est pas tant d’accumuler de la richesse, mais d’adopter pendant quelques années un mode de vie frugal pour faire fructifier son épargne au point de pouvoir assumer toutes les dépenses de la vie courante de façon pérenne.

Le mode de vie Fire

Le mouvement Fire repose sur trois principes fondamentaux : l’optimisation des dépenses quotidiennes (et donc la baisse des dépenses inutiles), l’épargne et l’investissement. Les adeptes adoptent un mode de vie frugal afin de se créer un patrimoine financier important. Le « fire number » dénomme le montant à accumuler pour obtenir son indépendance financière – ce montant doit permettre à l’épargnant de régler les dépenses relatives à sa vie courante. L’épargne est la première clé de la constitution du capital. Les épargnants doivent être capables d’atteindre au minimum au taux d’épargne annuel de 50 % de leurs revenus, voire 75 % - à titre comparatif, la grande majorité des épargnants mettent entre 10 et 20 % de leurs revenus de côté. Une fois l’épargne accumulée, celle-ci est investie dans des placements rentables et diversifiés (actions, immobilier, etc.). À noter : Les investissements les plus rentables comportent un certain nombre de risques et sont sans garantie. Les épargnants qui souhaitent se lancer sur le marché boursier doivent avant toute chose évaluer, avec des professionnels des placements, leur profil et déterminer leur tolérance au risque.

Comment atteindre l’indépendance financière ?

Si le mouvement Fire n’est pas restrictif, les foyers avec les revenus les plus confortables ont statistiquement moins de difficulté à réduire leurs dépenses et à augmenter leur taux d’épargne. La première étape pour se lancer dans le mouvement consiste à établir un budget en inventoriant toutes les dépenses courantes et en déterminant celles qui peuvent être réduites. Les postes de dépenses relatifs aux transports personnels ou aux loisirs sont notamment les plus compressibles. Ensuite, il convient de déterminer son « fire number », qui correspond peu ou prou à 25 fois le montant des dépenses annuelles cumulées. Le gain en capital annuel devra par la suite permettre de subvenir aux besoins du foyer.

La règle des 4 %

Le mouvement Fire prône également la règle des 4 % de rendement. Cette règle, fondée sur la « Trinity Study », part de l’opération réalisée à partir d’un taux moyen d’inflation de 3 % et d’un rendement boursier moyen de 7 % sur une longue période. La soustraction élémentaire donnerait un objectif de rendement annuel de 4 %. Réalité pour certains investisseurs, poudre aux yeux pour d’autres, le mouvement Fire attire chaque année un nombre croissant de jeunes investisseurs dans le monde entier. Plus que désireux de jouir d’une retraite anticipée, ces derniers cherchent à s’affranchir du poids de leurs dépenses quotidiennes pour quitter des emplois parfois très lucratifs et faire (enfin) ce qui leur plaît.

3 commentaires

  • 23 septembre 13:46

    Encore faut-il avoir accès à l'éducation, à la formation et à l'emploi quand on est jeune et ne pas tomber dans la case discriminante: chômeur par choix personnel après s'être vu tout refuser pendant des décennies, lol !


Signaler le commentaire

Fermer