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Procès Balkany: un vaste patrimoine immobilier au cœur de l’affaire
information fournie par Le Figaro 13/05/2019 à 06:00

EN IMAGES - Isabelle et Patrick Balkany doivent comparaître devant la justice à partir de ce lundi à Paris. Le maire et la première adjointe de Levallois-Perret sont notamment soupçonnés d’avoir dissimulé à l’administration fiscale un patrimoine d’au moins 13 millions d’euros.

Alors que le maire Les Républicains (LR) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany et son épouse Isabelle, rattrapés par la justice après y avoir longtemps échappé, sont les prévenus vedettes d’un double procès qui s‘ouvre ce lundi à Paris, le Figaro immobilier revient sur les nombreuses propriétés au cœur de cette affaire. Sauf si le tribunal correctionnel de Paris décide de joindre les deux dossiers, les époux Balkany seront d’abord jugés jusqu’au 16 mai pour fraude fiscale au titre des impôts sur le revenu et la fortune pendant la période 2009-2015, à la suite d’une plainte du fisc. Ils encourent pour ces faits cinq ans de prison et une amende de 500.000 euros ou du double du produit de l’infraction.

L’enquête, qui a nécessité plus d’une vingtaine de commissions rogatoires internationales, a notamment établi qu’ils avaient constitué frauduleusement et dissimulé un important patrimoine immobilier en recourant à des sociétés étrangères, notamment sur l’île de Saint-Martin et au Maroc. L’accusation évalue à au moins 13 millions d’euros le montant total des avoirs concernés. Un chiffre contesté par l’avocat d’Isabelle Balkany, Me Pierre-Olivier Sur, qui cite notamment l’exemple d’un des biens en cause, la «villa Pamplemousse», sur l’île de Saint-Martin. «Elle a été vendue deux millions d’euros (...) alors qu’elle a été évaluée sept millions par l’administration fiscale», a-t-il déclaré. «Donc on va se battre sur les chiffres.» La propriété est d’ailleurs à nouveau en vente, pour 3,2 millions d’euros (voir notre diaporama).

Des propriétés saisies par la Justice

Autre demeure concernée par cette affaire, la villa Dar Gyucy de Marrakech, détenue depuis 2010 par une SCI marocaine propriété d’une société panaméenne. Le prix de vente officiel de la villa, 2,75 millions d’euros, aurait été réglé par un homme d’affaires saoudien et complété de versements occultes d’un montant équivalent selon les enquêteurs. La justice a saisi ce riad, tout comme le produit de la vente de la villa Pamplemousse et le moulin de Cossy à Giverny, où réside le couple. Quant à la villa Serena, installée à Saint-Martin comme la villa Pamplemousse, elle a été achetée en 1989 moyennant 1,4 million d’euros avant d’être revendue plus du double en 2002. Une vente qui a notamment permis l’achat de la villa Pamplemousse.

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