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Prix immobiliers : le grand écart entre Paris et Londres
information fournie par Primaliance09/05/2019 à 08:00

Effet Brexit oblige, alors que Paris enregistre mois après mois de nouveaux records de prix immobiliers, Londres par contraste commence à pâtir de l’incertitude croissante liée au Brexit, repoussé à plusieurs reprises depuis le début de l’année sans que l’on sache vraiment vers quelle issue on se dirige.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on se rapproche rapidement du seuil des 10.000 €/m2 dans la Ville Lumière, la hausse des prix immobiliers étant ininterrompue depuis 4 ans. Mais toutes les capitales européennes ne sont pas logées à la même enseigne, c’est le cas de le dire. En particulier si l’on porte le regard outre-Manche, la capitale britannique fait grise mine sur le front de l’immobilier. On est certes sur des marchés immobiliers où les prix ont atteint des niveaux stratosphériques, Paris faisant aimablement figure de métropole provinciale par comparaison. Dans le centre de Londres, les appartements se négocient en effet entre 16.000 et 17.000 €/m2 en moyenne, voire plus de 25.000 €/m2 dans les quartiers les plus prestigieux. C’est 70% plus cher qu’à Paris, au bas mot. Mais la tendance, contrairement à Paris, y est maintenant baissière depuis de nombreux mois. Le dernier chiffre publié par LonRes, société d’analyse de données spécialisée sur le marché résidentiel londonien, correspond même à un mini krach : le prix des biens immobiliers en-dessous du seuil des 2 millions de livres (environ 2,3 millions €) a connu la pire baisse annuelle depuis 10 ans au premier trimestre 2019 : -10% sur 1 an !

Il faut dire que le contexte politique était particulièrement confus pendant cette période puisque la probabilité d’un « No deal » ne cessait d’augmenter jour après jour. « Les gens ont commencé à comprendre qu’il y avait de bonnes affaires à réaliser alors que l’incertitude liée au Brexit était dans toutes les conversations. En effet, lorsque les vendeurs commencent à devenir nerveux en pensant aux évènements politiques, ils sont plus enclins à accepter des offres plus basses », analyse Marcus Dixon, responsable de la recherche chez LonRes.

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