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Placements : cinq pistes pour trouver du rendement en 2018
information fournie par Boursorama 31/01/2018 à 18:08

La quête de rentabilité demeure difficile en 2018 dans un environnement où les taux restent bas. (crédits : Uros Jovicic)

La quête de rentabilité demeure difficile en 2018 dans un environnement où les taux restent bas. (crédits : Uros Jovicic)

Dans un marché où les taux restent bas, les placements plus rentables présentent également un niveau de risque plus élevé. Exemple avec cinq produits.

L’année 2017 s’est achevée par un bouleversement de la fiscalité applicable au particulier avec l’adoption d’un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) qui modifie la taxation des revenus du patrimoine et la mise en place de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) qui remplace l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) en le concentrant sur l’immobilier. L’année 2018 commence à peine que des arbitrages peuvent être envisagés mais attention, la recherche de rendement s'accompagne toujours d'un risque accru et nécessite un bon niveau d'expertise.

Plus d’UC pour pallier la baisse des fonds euros

Les compagnies d’assurances ont commencé à annoncer les performances servies sur les fonds en euros de leurs contrats d’assurance-vie. Comme à l’accoutumée, celles-ci sont disparates d’un acteur à l’autre. De manière générale, la moyenne attendue des rendements en 2017 sur les fonds sans risque est de 1,50%, en baisse de 0,30 % par comparaison avec la moyenne de l’an dernier. «En 2015 et 2016, années presque sans inflation en France, les faibles rendements des fonds en euros pouvaient encore rester attractifs. Mais avec le retour d’une inflation aux alentours de 1 % en 2017, la rémunération de ces placements est devenue quasi-nulle», indiquent Guillaume Piard et Hugo Bompard fondateurs de Nalo, un service d’investissement financier en ligne. Dans ces conditions, il est possible de diversifier le capital sur les autres supports proposés au sein d'un contrat d’assurance-vie, comme les Unités de Compte (UC). Selon les dernières statistiques de la Fédération Française de l’Assurance, la part investie en UC représente seulement 30% des versements effectués par les épargnants.

De multiples véhicules dans la pierre papier

Selon les statistiques de l’Association française des sociétés de placement Immobilier (Aspim), la performance globale des Organismes de Placement Collectif Immobilier (OPCI) destinés au grand public est estimée en moyenne à 3,58% (chiffres arrêtés au 30 juin 2017). Une performance moins élevée que celle de leurs ainées les SCPI (4,36% sur la même période) qui s’explique par le fait que les OPCI ne sont investi qu’à hauteur de 60% dans des actifs immobiliers. Un ratio nettement inférieur à celui d’une SCPI mais qui permet en contrepartie une plus grande liquidité du véhicule et facilite les arbitrages de l’épargnant. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle les OPCI sont de plus en plus référencés par les compagnies d’assurance dans leur offre. L’épargnant doit toutefois garder à l’esprit que les investissements immobiliers effectués au sein de son assurance-vie sont pris en compte dans la détermination du calcul de l’IFI. A noter que ces véhicules peuvent être souscrits en direct, notamment en ayant recours au crédit. La déclinaison pour les institutionnels des OPCI (on parle d’OPPCI) peut, elle, être accessible à des investisseurs plus fortunés. «Ces véhicules ne sont pas réservés aux seuls professionnels, un particulier peut y avoir accès mais il faut passer par l’intermédiaire d’un gestionnaire de patrimoine et verser un ticket d’entrée de minimum 100.000 euros. L’avantage de ces véhicules par rapport aux OPCI réside dans leurs règles de gestion plus souples et leur capacité à utiliser le crédit pour générer des effets de levier», précise Bertrand Tourmente, fondateur d’Althos Patrimoine.

Le financement participatif séduit les particuliers

Selon le dernier baromètre réalisé par le cabinet KPMG et l’association professionnelle Financement Participatif France, le crowdfunding enregistre une progression de 44% de ses montants collectés avec 336 millions d’euros en 2017. «Cette croissance a été rendue possible grâce à l’ouverture du secteur à différents types d’outils financiers (émissions obligataires, minibons, titres participatifs) qui rendent accessibles aux particuliers des financements jusqu’alors réservés aux investisseurs professionnels et institutionnels», précise Stéphanie Savel, présidente de Financement Participatif France. Le financement de projets immobiliers reste le secteur qui concentre la plus grosse part de collecte (42% selon le baromètre). Et pour cause, selon le baromètre Hellocrowdfunding 2017, le rendement annuel moyen sur ce type d’opération est de 10% pour une durée d’immobilisation d’environ 18 mois. La faillite du promoteur immobilier Terlat en 2017 qui avait emprunté sur deux plateformes doit rappeler que ce type d’investissement est réservé à l'investisseur averti et est à envisager avec beaucoup de prudence. Selon Hellocrowdfunding, le ticket moyen investi par projet est de 4.900 euros.

Le capital-investissement se démocratise

Le futur Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises (PACTE) concocté par le Ministère de l’économie et des Finances devrait intégrer des mécanismes pour mieux flécher l’épargne des Français et les faire investir dans les entreprises . Il faut toutefois signaler que des dispositifs existent déjà. Depuis juillet 2016, il est possible de faire du capital-investissement (on parle aussi de non-coté ou encore de Private Equity) au travers de fonds UC accessibles en assurance-vie. Selon les dernières statistiques de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic), le capital-investissement a dégagé un rendement net moyen de près de 8,7% par an sur la période 2007-2016. NextStage croissance, l’une des toutes premières UC disponibles sur le marché et lancée par Axa est accessible à partir de 50.000 euros. D’autres assureurs ont suivi le mouvement, notamment Generali qui s’est associé à Isatis Capital afin de proposer un support accessible à partir de 1.000 euros. Mais il faut faire attention, ce type de placement reste toutefois risqué et c’est pourquoi réglementairement, il n’est d’ailleurs pas possible d’y consacrer plus de 10 % du montant de son contrat d’assurance-vie.

Le PEA pour ses avantages fiscaux

L’instauration du PFU a redonné de l’intérêt aux enveloppes permettant d’investir en bourse grâce à une diminution de la fiscalité sur les plus-values. Ce qui concerne essentiellement les comptes-titres . Toutefois : « les plus-values resteront taxées en fin d’année, et non lors des retraits comme cela est le cas pour l’assurance-vie et le PEA. Ce qui donne un avantage au PEA par rapport au compte-titres car les dividendes et les plus-values de cession peuvent être réinvesties en franchise d’impôt », précise Bertrand Tourmente. « De plus, contrairement à une idée répandue, avec le développement des trackers, il est possible d’accéder aux marchés situés en dehors de l’Europe », ajoute-t ’il. Une contrainte malgré tout : la maturité fiscale du produit se situe au-delà de 5 ans. Tout retrait avant cette période est lourdement fiscalisé alors qu’au-delà de cinq ans, l’épargnant n’a à s’acquitter que des prélèvements sociaux.

A. L. (rédaction@boursorama.fr)

6 commentaires

  • 31 janvier 18:50

    Pas lu l'article ... m'en fou, j'ai du Claranova avec un pru totalement indécent et une belle quantité :))


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