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2016 n’a pas été une année de tout repos pour les cerises et leurs cultivateurs. Attaques de mouches asiatiques, pesticides interdits, bataille législative, concurrence étrangère, intempéries… Comment le petit fruit rouge riche en vitamine C et antioxydants s’en est-il sorti ?
Les cerises sont un luxe cette année
Février 2016 : interdiction du dimethoate
En février 2016, l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) interdit le dimethoate suite à plusieurs années d’interrogations et de tests. Ce pesticide de contact, aspergé sur les fruits pour lutter contre la mouche asiatique Drosophila Suzukii, est dangereux aussi bien pour l’homme que pour les animaux, endommageant le système nerveux et le sang. Les cultivateurs n’ont pas de pesticide de remplacement et craignent surtout un nouvel ennemi : la concurrence en provenance des pays voisins n’ayant pas interdit la molécule. En avril, le gouvernement interdit l’importation de cerises cultivées dans les pays utilisant encore le dimethoate. La France important 30% des cerises vendues, c’est donc pour les consommateurs le risque de ne pas en voir dans les étals.
Après les insectes, les intempéries
Malgré leur mécontentement, les producteurs de cerises se sont rabattus sur d’autres molécules chimiques, moins efficaces et plus coûteuses, et sur des pièges à base de vinaigre ou de levure de boulanger. Mais les aléas de la nature et les conséquences du réchauffement climatique sont également passés par là. À cause d’un hiver très doux et de fortes pluies au printemps, les cerises sont moins nombreuses et plus petites. Les cerises fendues sont invendables en grande surface et allègent encore la production. Sur les variétés précoces, comme la Burlat, la récolte est avancée pour limiter les pertes. Si certains agriculteurs ont pu mettre des bâches sur leurs parcelles, ces investissements et la faible production ne peuvent que peser sur le prix final payé par le consommateur.
Finalement, les cerises arrivent sur les étals
Les premières cerises vendues en gros en juin 2016 se sont finalement négociées jusqu’à 7 € le kilo, soit plus du double du prix de 2015. Les premières cerises sont toujours les plus chères, et les premières barquettes se sont vendues en magasin jusqu’à 20 € le kilo. Des cerises, il y en a donc, mais ces prix sont forcément rédhibitoires pour le consommateur. Si les cerises ne se vendent pas, les producteurs auront encore plus de mal à compenser leurs pertes.
Trucs et astuces
Les cerises peuvent être congelées puis décongelées à température ambiante, étalées sur un plateau.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
je vous rappelle que la foire a la cerise est le 8 mai a bagnols sur ceze .en juin la cerise c'est fini a moins de ne consommer que des summites qui ne sont en rien des cerises
2 commentaires
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