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Nouveau coup dur pour la restauration
information fournie par Boursorama avec LabSense 08/09/2020 à 08:30

Les premières mesures issues des propositions de la Convention pour le climat impacteront le secteur de la restauration. Les 150 citoyens de la Convention pour le climat ont remis leurs propositions au gouvernement en juin. Les premières mesures gouvernementales ont quant à elles été présentées fin juillet. Parmi les annonces phares, on retrouve la fin des terrasses chauffées, un coup dur pour les établissements de restauration, affaiblis par la crise et les multiples mesures sanitaires en vigueur.

iStock-LucaLorenzelli

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La chasse aux passoires thermiques

Au 1er janvier 2023, la performance énergétique entera dans la liste des critères permettant de définir la décence d’un logement. Les propriétaires devront ainsi prouver que leurs biens à destination du marché locatif ne dépassent pas une consommation énergétique annuelle de 500 kW/h au m2. Un logement déclaré « indécent » sera retiré du marché jusqu’à mise aux normes par le propriétaire. Les « passoires thermiques », ces habitations dont la consommation énergétique dépasse le seuil, sont directement visées par ce décret. Il y aurait actuellement près de 7 millions de logements mal isolés en France.

Fin des chaudières au fuel

Les chaudières au fuel ou au charbon devront disparaitre à partir du 1er janvier 2022. Les équipements désuets et en fin de vie seront remplacés par des systèmes plus respectueux de l’environnement, comme des pompes à chaleur. À la même date débutera l’interdiction des chaudières polluantes sur les chantiers et les logements neufs. Une aide portée à 80 % du coût du nouvel équipement est prévue pour les foyers les plus modestes.

La fin des terrasses chauffées

Chauffer les rues ne sera plus permis. Les systèmes de chauffage d’appoint installés sur les terrasses extérieures des bars, cafés et restaurants devront en effet être retirés de l’espace public à l’hiver 2021/2022. À l’instar des deux autres mesures, l’interdiction de ces dispositifs énergivores répond directement à l’une des 149 propositions des membres de la Convention citoyenne pour le climat. Le gouvernement prévoit également une obligation de fermeture des portes des bâtiments chauffés ou climatisés qui reçoivent du public. Plusieurs villes bretonnes, dont Rennes, ont pris les devants l’hiver dernier, interdisant les chauffages d’appoint dans les rues. Les restaurateurs et patrons de bar ont alors vivement réagi, pointant du doigt l’impact de cette restriction sur leur chiffre d’affaires hivernal. L’interdiction définitive et universelle des systèmes de chauffage intervient dans un contexte difficile pour le secteur de la restauration, éprouvé par l’état d’urgence sanitaire. Après plusieurs semaines de fermeture, les restaurateurs se sont vus contraints de moduler leurs aménagements intérieurs et extérieurs pour se conformer aux règles en vigueur. Les professionnels bénéficient actuellement d’un assouplissement temporaire des règles d’occupation de l’espace public. Pour faciliter la reprise de l’activité et assurer le respect des règles sanitaires, et sous réserve d’une occupation sensée, les restaurateurs peuvent étendre provisoirement leurs espaces de restauration extérieurs.

11 commentaires

  • 08 septembre 19:08

    Je voudrais dégoûter les gens de l'écologie que je m'y prendrais pas autrement.


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