Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.
Message d'information
Message d'alerte
Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant :
Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l'adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n'avez pas reçu cet email,
contactez-nous
Message d'erreur
Message de confirmation
Un email de confirmation vient de vous être adressé.
Identifiant/Mot de passe oublié
Fermer
Message d'erreur
Connectez-vous pour conserver cet article et le lire plus tard.
information fournie par Boursorama avec LabSense•26/03/2020 à 08:30
Des tomates pas très rondes, des concombres un peu tordus, des yaourts proches de leurs dates de péremption, des produits neufs mais avec un emballage légèrement endommagé… Ce sont autant d’articles proposés par les supermarchés NOUS, anti gaspi, en moyenne 30% moins chers que leurs homologues répondant à tous les standards de beauté et de DLC ! Et les consommateurs leur font honneur. Les supermarchés NOUS, antigaspi se multiplient ; et avec eux souffle un vent de consommation vertueuse…
iStock-Svetlana-Cherruty
NOUS, anti gaspi : une petite idée qui devient grande
Si les deux fondateurs, Vincent Justin et Charles Lottmann sont parisiens, ils ont choisi la Bretagne pour expérimenter leur concept il y a moins de deux ans. Cette idée, elle est on ne peut plus simple ! Ouvrir des épiceries dont les rayons sont remplis de produits dont la grande distribution ne veut pas, parce qu’ils ne sont pas « présentables ». Bien que parfaitement consommables, ces produits légèrement abimés ou hors gabarit sont exclus des circuits de distribution traditionnels et condamnés aux bennes à ordures. Les deux jeunes entrepreneurs les récupèrent donc, et les mettent en vente à un prix en moyenne 30% inférieur à leur valeur. C’est ainsi que la première épicerie anti gaspi voyait le jour à Melesse, près de Rennes, en mai 2018. Depuis, tout s’est accéléré : à peine quelques mois plus tard, en novembre un deuxième magasin faisait son apparition à Saint-Jouan-des-Guérets, près de Saint-Malo. Ensuite, ce fut Rennes, Cherbourg, Laval… Et Paris depuis l’automne dernier ! Ce sixième magasin ouvert dans le 19ème arrondissement de Paris a même obtenu le soutien de la mairie de Paris. Le concept fait donc l’objet d’un consensus fort, tant au niveau des consommateurs que des politiques. Les créateurs envisagent donc de continuer à s'étendre : "Notre objectif serait d’ouvrir, d’ici 2021, une vingtaine d’épiceries. Nous continuerons de nous développer en Bretagne, et nous voulons ensuite nous développer dans d’autres régions comme les Pays de la Loire, l’Aquitaine, etc.", assurent-ils.
Un mode de consommation dans l’air du temps
Les deux Parisiens expliquent leur choix de première implantation ainsi … « La Bretagne est une région riche en productions agroalimentaires et nous voulions être au plus près des producteurs. Et puis notre concept correspond bien, il nous semble, aux valeurs des Bretons. ». Pour ce qui est du magasin parisien, situé aux pieds de logements sociaux mais malgré tout, dans un quartier qualifié de « bobo » car à deux pas de la « campagne à Paris », Vincent explique : « Ce sont nos deux cibles : les gens qui viennent pour le prix et/ou dans le souci de consommer de manière plus responsable ». Alors les consommateurs qui optent pour ces épiceries répondent-ils à une logique financière ou éco responsable ? Peu importe ! Le concept séduit et répond aussi aux préoccupations gouvernementales qui visent à réduire le gaspillage alimentaire. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) estime ainsi à 10 millions de tonnes la nourriture jetée chaque année en France, soit l’équivalent de 150 kg par habitant. NOUS, anti gaspi estime que chacune de ses épiceries permet, chaque mois, d’éviter un gaspillage d'environ 30 à 40 tonnes de produits, et de redistribuer 50 000 repas.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer