Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Les propositions des professionnels du logement
information fournie par Boursorama avec LabSense 02/05/2022 à 06:30

Dans un document à l’intention du gouvernement, les professionnels du logement ont proposé plusieurs mesures à adopter afin de redéfinir la politique du logement.

Les propositions des professionnels du logement / iStock-Gregory_DUBUS

Les propositions des professionnels du logement / iStock-Gregory_DUBUS

Les professionnels du logement interpellent le gouvernement

Peu de temps avant les élections présidentielles, certaines organisations du secteur immobilier ont déploré le manque d’intérêt des candidats pour le logement pendant leur campagne. Le sujet n’a pas non plus été mis sur le tapis lors du débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce que les syndicats La FNAIM et L’UNIS, ainsi que l’association Plurience redoutaient. « L’ensemble des candidats aurait dû s’exprimer sur le logement. Ce n’est pas le cas et on ne peut que le regretter. » Et pourtant le logement représente « la première dépense contrainte des Français, dont la préoccupation majeure, à l’aune de ce scrutin, reste le pouvoir d’achat », a rappelé Jean-Michel Camizon, le président de Plurience. Dans ce contexte, La FNAIM, L’UNIS, et Plurience ont interpellé le futur chef du gouvernement en publiant un « Agenda Logement 2022 ». Ce document contient des propositions de réformes concernant l’aménagement du territoire, l’accompagnement de l’investissement locatif et la rénovation énergétique. Via cette démarche, ils entendent « faire des propositions simples et opérationnelles par rapport au secteur qui est le nôtre. » a indiqué Jean-Marc Torrollion, le président de la Fnaim. Mais surtout, ils pressent le gouvernement d’agir vite, en agissant dès le lendemain de l’élection présidentielle.

Créer un ministère de l’Habitat

La FNAIM, L’UNIS, et Plurience recommandent en priorité de créer un ministère de l’Habitat. Jugeant le ministère du Logement « pris en étau » entre le ministère de la Transition énergétique, le ministère de la Justice, le ministère des Finances, le ministère chargé de la Ville et enfin le ministère de la Cohésion des territoires. Autant de ministères qui ont des enjeux et ordres de priorité différents. L’agenda propose alors la création d’un ministère de l’Habitat chargé de la politique du logement.

Assouplir le calendrier de rénovation

La deuxième priorité concerne la rénovation énergétique du parc immobilier français. Tout en ayant parfaitement conscience de l’urgence climatique, les professionnels de l’immobilier déplorent les mesures issues de la Loi climat et résilience. Adoptée l’an dernier la loi lutte contre les passoires énergétiques, soit les logements classés G, F et E. Elle prévoit une interdiction de louer ces logements d’ici à 2028, en commençant par interdire l’augmentation des loyers dès 2022. Les professionnels de l’immobilier, jugeant cette stratégie « imparfaite » recommandent au gouvernent de s’aligner avec le calendrier européen, en lissant les mesures jusqu’en 2034. Puis, La FNAIM, L’UNIS, et Plurience souhaitent réformer l'accompagnement de l'investissement locatif, afin de « préserver un parc locatif puissant, à la hauteur des besoins des jeunes actifs et de la mobilité des ménages français ». Enfin la dernière proposition consiste à territorialiser la politique du logement afin que les décisions prises soient plus en adéquation avec la réalité du terrain. Les professionnels rappellent que « tous les pans de la politique du logement ont besoin d’être appréhendées avec la finesse que permet la proximité. »

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi