À intervalles réguliers, la SNCF publie son baromètre de satisfaction des gares françaises. Et, en 2018, c'est celle de Rennes qui truste la dernière place du classement.
Il est certaines gares où il fait bon transiter et d'autres, beaucoup moins… Depuis 2012, la SNCF publie, sur sa plateforme OpenData, son baromètre de satisfaction des gares françaises. Lors de cette large enquête qui concerne les 122 plus grandes gares de France, plusieurs critères sont sélectionnés, comme la propreté et la sécurité, les commerces et services ou encore l'accessibilité. Les voyageurs sont invités par la SNCF à donner une note comprise entre zéro et dix.
Et, en 2018, la gare de Rennes finit en bas du classement avec une satisfaction globale de 5,96 sur 10. Une note relativement basse quand la moyenne des gares françaises est de 7,48. Dans le détail, les voyageurs ont déploré le manque d'information «en situation perturbée» (5,12), le manque de confort (6,22) et la difficulté à repérer les services disponibles (5,69). Comme l'explique BFM TV, la gare en question est en travaux depuis quatre ans, ce qui pourrait expliquer ces mauvaises notes attribuées par les clients de la SNCF.
Juste au-dessus, à l'avant dernière place du classement, on trouve la gare de Montpellier-Sud de France, qui obtient une note de satisfaction globale de 6,40. Suivent la gare de Lisieux avec 6,50, Paris-gare du Nord avec 6,51. Cette dernière obtient une mauvaise note pour la propreté et la sûreté de l'infrastructure (6,72 sur ce dernier point). Comme le souligne BFM TV, d'importants travaux vont être réalisés en 2024. De quoi espérer une meilleure note dans les années à venir. La gare de Nice-Riquier ferme le top 5 des gares les moins bien notées avec un score de 6,68.
La meilleure note attribuée à la gare TGV de Meuse
À l'inverse, les voyageurs ont attribué la meilleure note à la gare TGV de Meuse, située entre Bar-le-Duc et Verdun. Celle-ci récolte 8,28 points. À la deuxième et troisième place on retrouve, ex-aequo, les gares TGV de Belfort-Montbeilliard et de Mâcon-Loché, qui décrochent un 8,27 de satisfaction globale.
Dans les années à venir, il se pourrait que les gares parisiennes grapillent quelques places. En effet, la SNCF veut donner un coup de jeune aux grandes gares parisiennes, à coups de centaines de millions d'euros. Par exemple, le lifting d'Austerlitz doit coûter 290 millions d'euros à la SNCF. «Ça sera très contemporain, assez sublime», s'enflamme Patrick Ropert, le directeur général de Gares & Connexions, la branche de la SNCF qui s'occupe des gares.
De l'autre côté de la Seine, on parle surtout patrimoine à la Gare de Lyon: après la tour de l'Horloge, on rénove des façades, des sols, des toitures et des fresques, avant d'aménager de nouvelles boutiques. Suivront la rénovation de la grande halle et aussi une nouvelle façade sur le côté rue de Bercy, en annexant une voie de desserte routière. «Chaque projet de gare est un projet de rénovation de la ville. Les gares y ont un rôle essentiel, et c'est pour ça qu'on investit massivement» - 1,2 milliard d'euros sur les trois années 2018 à 2020 -, souligne Patrick Ropert.
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