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Le lancement de la 5G est prévu pour 2020
information fournie par Boursorama avec LabSense 02/01/2017 à 19:40

L'arrivée de la 5G est annoncée comme une véritable révolution numérique. 1000 fois plus rapide que la 4G, la 5G sera utilisée dans de nombreux domaines autres que la téléphonie. Connection aux machines, interconnection entre elles, la 5G concernera aussi l'internet des objets. Un véritable défi que veut relever l'Europe d'ici à 2020, dans le sillage des coréens.

Un meilleur débit et différents niveaux de service

Contrairement à la 3G, la H+ ou la 4G, le passage à la 5G ne devrait pas se traduire simplement par le déploiement de nouvelles ondes. Les fréquences d'ondes déjà utilisées par la 4G (800, 1800 et 2600 Mhz) seront ajoutées à d'autres types de fréquences d'onde, comme les ondes millimétriques. Ces ondes offrent des débits très importants, sans être trop énergivores. A cela s'ajouteront d'autres fréquences peu ou pas utilisées à l'heure actuelle comme le Wi-Max ou la TNT classique, aujourd'hui remplacée par la TNT HD. La 5G pourrait alors offrir à ses débuts des débits de l'ordre de 3 Gbps (gigabits par seconde) contre 225 Mbps (mégabits par seconde) pour la 4G actuellement. Certains prédisent même des débits jusqu'à 20 Gbps, soit aussi rapides que la fibre. 1000 fois plus que la 4G en tous cas et avec un taux de latence minime qui devrait permettre de connecter 1000 fois plus d'appareils.
Mais les enjeux de la 5G dépassent le cadre des opérateurs télécoms. L'agence nationale des fréquences (ANFR) a recensé plus de 21 domaines qui devraient profiter de l'arrivée de la 5G. Ce sont les secteurs de l'audiovisuel, des transports, de la sécurité, de l'énergie ou encore de l'habitat qui auront également accès à ses fréquences.

Internet des objets

Comme le prédit Philippe Metzger, directeur de l'Office Fédéral Suisse des Télécommunications : "ce sera un monde interconnecté. Un monde où les humains vont communiquer entre eux mais aussi avec des machines. Où les machines vont communiquer entre elles". Ce qui rendrait réel le grand rêve d'internet des objets (IOT). La 5G devrait en effet résoudre les limitations offertes par la 4G pour l'IOT, comme la saturation des fréquences. Des problèmes qui pouvaient même s'avérer dangereux dans le cas des voitures connectées par exemple, qui perdaient leur connexion en cours de route. La 5G offrira des fréquences d'ondes supplémentaires mais pourra également s'appuyer sur de nouvelles technologies comme les modems pour objets connectés.
Toutefois ce grand rêve d'un monde interconnecté a ses limites et ses risques, comme le confesse Mr Metzger : "nous avons quelques inconnues quant à la faisabilité technique de cette interconnexion. Il existe aussi des risques (...) en termes d'applications et notamment des aspects de cybersécurité. (...) Il y a aussi l'impact sur nos vies quotidiennes..."

Toute l'Union Européenne à la 5G en 2020

Quels que soient les risques, le rêve est trop beau et trop grand pour le laisser passer. L'ANFR se positionne déjà sur le déploiement des fréquences pour la 5G. Son président, Gilles Brégant, a expliqué qu'en ouvrant cette consultation : "nous souhaitons qu'une population plus large se sente investie par les enjeux représentés par l'utilisation des fréquences".
L'Europe a l'objectif d'avoir une ville connectée dans chaque pays de l'Union en 2020 et compte débourser 700 millions d'euros pour cela, comme l'a indiqué Jean-Claude Juncker. Le président de l'Union Européenne a ainsi stipulé que "toutes les zones urbaines ainsi que les principaux axes routiers et ferroviaires devraient disposer d'une couverture 5G ininterrompue". Des zones de test 5G seront d'ailleurs opérationnelles dès 2018. Cette même année la Corée, qui accueillera les JO, devrait déjà avoir inauguré son réseau 5G.

Trucs et astuces

Les standards internationaux de la 5G devraient être fixés en 2019 par la 3GPP, organe international de standardisation des normes mobiles. Les fréquences doivent être définies et attribuées le plus tôt possible afin que les professionnels du secteur puissent être prêts à temps. Des professionnels qui devront réinvestir, comme ils l'avaient fait pour le 700 Mhz qui leur avaient coûté 2,8 milliards d'euros.

3 commentaires

  • 03 janvier 11:38

    Il y a même des zones où on est bien content quand on peut avoir la 2G. Qu'ils traitent d'abord les zones blanches au lieu de chercher à nous vendre leur monde meilleur. Quand on circule en province on voit vite que le max qu'on peut avoir c'est la 3G en général.


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